jeudi 31 janvier 2013

Mariage homo : cette étude que l’on nous cache


"Il faut vivre avec son temps ;
Les "anti" sont des ringards et des homophobes ;
Les enfants ne voient aucune différence dans ces querelles dogmatiques d'un autre age ;
D'ailleurs toutes les études le prouvent !"

Et si l'on mettait enfin tout sur la table ?


http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/mariage-homo-cette-etude-que-lon-vous-cache/


Quand dans un débat entre personnalités politiques, l’une d’entre elles commence une phrase par : « toutes les études montrent que … », on doit immédiatement être sur ses gardes. Jamais d’ailleurs, elle ne citera la moindre référence de l’une de ces études et la plupart du temps, elle ne se réfère qu’aux études favorables à son point de vue !
C’est ce que nous déclare Najat Vallaud-Belkacem à longueur d’intervention sur les radios et les télévisions : « Toutes les études montrent que le fait d’élever un enfant dans le cadre d’un couple homosexuel n’a aucun impact sur l’enfant ».
Le problème est qu’en France, il ne viendrait à aucun journaliste l’idée de demander à la porte-parole du gouvernement de lui remettre la liste de ces études ! Ce ne serait pas, à priori, politiquement correct !

Des études montrant, au contraire, les effets négatifs de l’adoption par des homosexuels, il en existe bel et bien, et j’ai choisi de rapporter ici les résultats d’une étude américaine réalisée par le sociologue Mark Regnerus et publiée dans le journal : »Social Science Research ». Cette étude qui s’intitule : « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships ? » (que l’on pourrait traduire par « A quel point les enfants devenus adultes de parents ayant eu une relation homosexuelle sont-ils différents ? »).

Les résultats globaux de cette étude sont publiés ici. Je me propose d’en faire une synthèse dans le présent article.

Etude de Mark Regnerus (US) sur les enfants ayant eu un parent homosexuel


1 – L’étude

Cette étude remet en cause le dogme, qui s’était établi dans le milieu scientifique et militant, selon lequel grandir dans un foyer où les parents sont de même sexe ne changerait rien, voire serait bénéfique pour l’enfant en comparaison à d’autres configurations familiales. Quelques-unes de ces études avaient même été jusqu’à affirmer la supériorité d’un foyer composé de deux femmes sur un foyer avec père et mère mariés. Cela constituait un changement de paradigme scientifique très brusque puisque au milieu de la décennie 1990, moment où les fictions télévisuelles commencèrent à présenter divers arrangements familiaux impliquant des homosexuels sous une perspective favorable (pensons à la série Friends par exemple), les experts de la famille considéraient encore que l’arrangement familial le plus favorable pour le devenir des enfants était avoir un père et une mère toujours mariés. Ce brusque bouleversement de paradigme est apparu comme suspect aux yeux de Regnerus, sociologue respecté, dont les études précédentes portent notamment sur l’activité sexuelle des jeunes gens non mariés

2 – Méthodologie de l’étude

Aidé par des collègues, Mark Regnerus a repris une base de données sociologique très fouillée appelée New Family Structures Study, et il a posé une question à plus de 15 000 américains devenus adultes entre 1990 et 2009 et sélectionnés de façon aléatoire : « Est-ce que l’un de vos parents biologiques a eu, entre votre naissance et l’âge de vos 18 ans, une relation amoureuse avec quelqu’un de son propre sexe ? » 175 ont répondu que c’était le cas pour leur mère, 73 pour leur père. Ces personnes, ainsi qu’un échantillon représentatif de cette génération de la population américaine, ont passé un entretien approfondi portant sur leur vie, leurs relations amoureuses et leur propre éducation, – soit en tout 2 988 personnes interrogées. L’objet de l’enquête était de tester le paradigme de l’absence de différences.

3 – Les résultats significatifs

Comparés aux enfants de “famille biologique intacte”, les enfants aujourd’hui adultes dont la mère a eu une relation amoureuse avec une femme présentent 25 différences significatives sur les 40 variables testées.
Vous pouvez consulter ces 25 différences dans l’article paru dans alliance VITA.
Voici les plus marquées de ces différences :


4 – Les conclusions de l’étude à retenir

- Toutes les recherches scientifiques précédentes sur l’homoparentalité sont d’une utilité quasiment nulle, car leurs conclusions ne peuvent pas être extrapolées à la population entière : d’une part, les échantillons y sont trop faibles (des échantillons de 44 personnes au maximum, d’après Regnerus, p. 754, qui donne un résumé de ces recherches) ; d’autre part, ils sont constitués de façon non aléatoire, selon la méthode « boule de neige » : les membres de l’échantillon sont sélectionnés à l’intérieur d’un réseau dont les membres se cooptent. Pour ces raisons, ces échantillons ne sauraient refléter la composition socio-économique, religieuse, raciale et géographique des Etats-Unis. Par ailleurs, les interviewés ont souvent conscience de l’impact politique de l’enquête à laquelle ils participent.

- Cette étude est novatrice car elle donne avec une grande rigueur méthodologique le point de vue de l’enfant sur le fait d’avoir eu un parent homosexuel, alors que la parole était jusqu’ici monopolisée par les parents.

Ce qui est le plus frappant, en ce qui me concerne, c’est qu’un enfant élevé par un couple d’homosexuels :
  •  a 32 % de chances de plus d’être homosexuel à son tour,
  • a 10 fois plus de chances de subir des attouchements sexuels,
  • a 4 fois plus de chances de subir une relation sexuelle non consentie,
  • a 39 % de chances de plus de consommer de la marijuana.
Je reconnais que j’ai été sidéré des résultats de cette étude. Je pressentais bien sûr que le modèle parental serait adopté par une partie des enfants élevés par des homos, mais le reste des conclusions me laisse pantois.
Le très puissant lobby gay américain, offusqué des résultats de cette étude avait mis en demeure d’Université du Texas de rendre public toute la documentation associée à l’étude. Cette université a diligenté une enquête conduite par une personnalité extérieure réputée qui a conclu au rejet de l’accusation du lobby gay (voir cet article sur le sujet). Voir également, en fin d’article, les liens vers des articles critiquant cette étude.
Il est donc très important de considérer les réserves qu’apporte, lui-même, Mark Regnerus à son étude et qui, à mon avis, en renforcent considérablement le sérieux.
Ces réserves sont maintenant exposées.

5 – Les limites d’une telle étude

- Cette étude ne dit rien sur l’expérience de grandir dans des foyers homoparentaux dans la période actuelle, et ce pour deux raisons : 1. Avoir un parent ayant eu une relation homosexuelle n’est pas synonyme d’avoir grandi dans un foyer homoparental. 2. Cette étude porte sur une génération aujourd’hui adulte, pour laquelle le fait homosexuel était peut-être moins bien accepté socialement qu’aujourd’hui.

- Il ne faut pas demander aux sciences sociales plus qu’elles ne peuvent donner : une bonne recherche ne peut être normative ou prédictive. C’est la description qui doit guider la démarche, mais elle est elle-même dépendante de catégories utilisables et opportunes. Les catégories prises ici reflètent cela : ce n’est pas tant une étude de l’homoparentalité que de l’expérience d’avoir un père ou une mère biologique ayant eu au moins une fois une expérience homosexuelle avant la majorité de l’enfant. Même si dans l’échantillon, certaines personnes ont effectivement eu une expérience de vie dans un foyer homoparental, ils sont bien moins nombreux que les membres des deux catégories ciblées. (23% des enfants dont la mère a eu une relation amoureuse avec une femme ont vécu avec ces deux femmes pendant au moins trois ans avant d’atteindre 18 ans; moins de 2% des enfants dont le père a eu une relation amoureuse avec un homme ont vécu avec ces deux hommes pendant au moins trois ans avant d’atteindre 18 ans).

- Mark Regnerus met prudemment en garde contre l’utilisation d’une telle étude à des fins politiques : ses seules applications solides et concrètes seraient de défaire l’utilisation politique et idéologique des études précédentes participant du paradigme de l’absence de différences, et d’indiquer la rareté d’une telle configuration familiale pour les générations dont les enfants sont devenus adultes. La sociologie nous ordonne ici à grands frais de nous méfier d’elle, offrant une remise à plat du bruit médiatique autour de l’apport de la « Science » au débat sur la légitimité de l’homoparentalité.

- En fait, ce qui est fondamentalement en jeu ici, c’est le maintien de l’idéal de la famille biologique mariée. Pour Mark Regnerus : « La famille nucléaire biologiquement intacte et stable semble être, même si c’est une fausse impression, une espèce en voie de disparition. Cependant, elle demeure l’environnement le plus sain et sécurisant pour le développement de l’enfant. [...] Ce qu’affirmaient les sociologues Sarah McLanahan et Gary Sandefur en 1994 reste une réalité : ” S’il nous était demandé de concevoir un système destiné à répondre aux besoins essentiels de l’enfant, nous finirions probablement par inventer quelque chose d’assez proche de l’idéal d’une famille avec deux parents.” Ses avantages sont amplement démontrés : accès au temps et à l’argent de deux adultes, un système d’équilibre des pouvoirs, une double connexion biologique à l’enfant, le tout renforçant la “probabilité que les parents s’identifient à l’enfant et soient capable de se sacrifier pour cet enfant, ce qui réduirait la probabilité que l’un des parents abuse de l’enfant.” Cette étude confirme la sagesse du sens commun. »

Ne trouvez-vous pas, qu’il soit scandaleux qu’aucun journal français n’ait trouvé enrichissant pour le débat de porter cette étude à la connaissance du public ?

Où est passée la déontologie de la presse ?
Malheureusement , en France, tout ce qui va à l’encontre de ces pseudo-avancées sociétales que la gauche veut nous imposer, est mis sous le boisseau !

En complément, on peut lire ce très bon article de slate.fr qui remet l’étude de Mark Regnerus en perspective avec d’autres études réalisées précédemment.

Le lobby gay a violemment attaqué cette étude qui a été critiqué par certains scientifiques.  On trouvera ci-dessous deux liens vers des articles en anglais critiquant l’étude de Mark Regnerus :
Collusion and Corruption of the New Family Structures Study by Dr. Mark Regnerus University of Texas Austinpublished in the Journal Social Science Research June 11,2012

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