dimanche 23 décembre 2012

On a les amis qu'on mérite !

















Période faste pour la journaliste : 
- Mise à l'écart des émissions politiques (i-Télé en 2010), 
- Absence sur la grille de rentrée de France 2 en juillet 2012 (Appelez-la jambon !),
- Mi-novembre, séparation d’avec Montebourg, pour relation "improductive",
- Panne d'audience pour son émission "Le Grand Huit" sur D8 (Mais que va bien devenir Roselyne, notre transformiste de la politique ?),

ET MAINTENANT, démission des Inrocks, 5 mois après son arrivée tonitruante.

La lune de miel passée, Pigasse a peut-être réalisé qu'il avait désormais perdu tous les avantages de cette situation pour n'en conserver que les emmerdes. 
Il était illusoire d'attendre d'une vraie gauchiste caviar qu'elle développât ou seulement maintînt le business ! Avec l'argent des autres, facile de promettre des lendemains meilleurs mais quand il faut soi-même créer de la valeur on préfère fuir et réclamer asile à Radio France, seule "institution" à pouvoir se revendiquer de Gauche tout en vivant sur les subsides de ces salauds d'imposables de droite...

Et pas un Torreton pour lui crier "vas-y, barre-toi à Inter !!"

 

La journaliste a remis sa démission des "Inrockuptibles", le magazine du banquier Matthieu Pigasse.



Matthieu Pigasse est, par ailleurs, l'un des quatre actionnaires du Monde (avec Niel, Bergé et Prisa). Ses relations étaient, selon nos informations, également tendues avec Erik Izraelewicz, le patron des rédactions du Monde, à qui il reprochait certains articles au sujet de sa personne. Selon l'OJD, Les Inrockuptibles affichent des ventes de 60 000 exemplaires par mois. Le patron de la banque Lazard à Paris prétend avoir investi "moins de 50 millions d'euros" dans ces différents organes de presse. Il affirmait, dans ce même entretien au Point, ne jamais discuter du contenu des Inrockuptibles avec Audrey Pulvar. "Je ne vois jamais les unes avant parution. Je découvre les unes en kiosque quand j'achète la presse, déclarait-il. Car - c'est aussi une règle que je me suis fixée - je ne reçois aucun des journaux dans lesquels j'ai investi."


Un petit tour et puis s'en va ! Six mois après son arrivée à la direction de la rédaction des Inrockuptibles, Audrey Pulvar tire sa révérence. La journaliste a présenté sa démission lors d'un conseil d'administration vendredi matin. Celle-ci prendra effet au plus tard le 21 février prochain. Ses dissensions avec le propriétaire du titre, le banquier Matthieu Pigasse, avaient commencé à filtrer depuis quelques semaines. Le journal va entrer dans une période de restrictions budgétaires "sans plan social", précise-t-on en interne. "Audrey Pulvar n'a pas voulu assumer cette période difficile", souffle l'entourage de l'actionnaire. La journaliste, par ailleurs chroniqueuse sur la chaîne D8, n'a pas retourné nos appels.


Fin septembre, Pigasse - également injoignable - ne jurait pourtant que par elle. "Je considère une personne pour ce qu'elle est, et non pour ses relations avec tel ou telle. J'ai recruté Audrey Pulvar parce qu'elle est une grande professionnelle", déclarait-il au Point. La lune de miel est bien terminée. Le courant ne passait plus.

Emmanuel Berretta


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