vendredi 30 novembre 2012

Le Sénat maintient l'abattement fiscal des journalistes


On vous avait mis au parfum dès juin dernier :


On vous avait expliqué pourquoi c'était inévitable :


Et bien ils l'ont fait :
Le Sénat a rejeté une série d'amendements visant à la suppression de l'abattement fiscal des journalistes. Cette "niche" permet aux journalistes de déduire jusqu'à 7.650 euros de leur revenu imposable.

Il est bien évident que ceci n'explique pas cela et que c'est en toute intégrité et avec un maximum d'éthique que les me"R"dias nous servent quotidiennement l'amère potion pro-hollande, sensée nous démontrer par le menu combien ce gouvernement gère magistralement notre Pays contrairement aux incapables de notre famille politique...
Et pendant ce temps là, Valls démantèle les camps de Roms et poursuit les reconduites à la frontière, à tours de charters ! mais avec toute l'humanité et la compassion qui va de soi quand on est homme de Gauche...

A gerber... 



Le Sénat a rejeté vendredi 23 novembre, dans le cadre de l'examen du budget 2013, une série d'amendements visant à la suppression et/ou la réduction de l'abattement fiscal des journalistes. Une "niche" qui leur permet de déduire jusqu'à 7.650 euros de leur revenu imposable par an, pour frais professionnels.Pour Catherine Procaccia (UMP), à l'origine de la série d'amendements rejetés, "le budget de l'Etat pour 2013 impose des efforts fiscaux sans précédents à l'ensemble des Français qui doivent tous y contribuer dans la mesure de leurs possibilités".

Supprimer l'abattement pour les directeurs, le réduire de moitié pour les autres


"Actuellement, le revenu fiscal de référence des journalistes se situe sous le seuil inférieur de la tranche de l'impôt sur le revenu à 14%. Il convient donc de le rétablir dans un souci de justice fiscale", a-t-elle encore expliqué.

C'est en fait les directeurs de journaux qui étaient particulièrement visés. Selon Catherine Procaccia, qui propose de les exclure de cet avantage fiscal, ils ne seraient pas soumis aux mêmes exigences professionnelles que les rédacteurs ou les photographes.

Mais la sénatrice UMP comptait tout de même réduire l'abattement fiscal de moitié pour tous les journalistes, le faisant passer de 7.650 euros à 3.825 euros.

Pour le gouvernement, cet avantage "constitue un soutien à la presse"


"Le gouvernement est soucieux de soutenir l'activité de la presse", a souligné dans sa réponse François Marc, le rapporteur du projet de loi de Finances, annonçant que la commission des Finances est défavorable à ces amendements.
"Cet avantage constitue d'une certaine manière un soutien à la presse", a-t-il développé en rappelant "qu'on engagera prochainement une réflexion avec la Cour des comptes sur l'aide à la presse".
Le gouvernement est également défavorable à ces amendements. Ils "risquent de manquer leur cible", a expliqué le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac. "L'avantage fiscal des journalistes a une apparence, établir une certaine inégalité, mais surtout une vérité qui est de favoriser les entreprises de presse", a souligné le ministre.
Le montant de cet avantage, appelé allocation pour frais d'emploi, n'a pas été revalorisé depuis treize ans.

Un expert-comptable analyse les comptes de la CGT


Que dit le porteur de pancartes aux cheveux longs sur toutes ces malversations, lui le donneur de leçons ?
Pas un mot non plus de la part de Médiapartie-pris, de Mari(bonnetd')anne ou du Canard Enchainé qui pour l'occasion ne se déchaine point ! On n'embête pas ses amis.
Et dire que ces personnes dénoncent les patrons voyoux...   

         

Le château de Fontenay-lès-Briis, propriété de l'Union des syndicats CGT de la RATP

 

 http://www.lecri.fr/2012/11/29/expert-comptable-analyse-comptes-cgt/37335

Didier Maréchal, expert-comptable et commissaire aux comptes a analysé pour Le Cri du Contribuable les données disponibles sur les comptes de la CGT et des ses satellites.


Les syndicats et organisations professionnels sont tenus par la loi du 20 août 2008, si leurs ressources dépassent 230 000€, de déposer leurs comptes annuels sur le site du Journal officiel.  Et il va sans dire que tous les syndicats ne le font pas…
La CGT  donne des leçons de capitalisme, mais pas celles auxquelles l’on pouvait s’attendre.
Car en regardant de plus près les comptes de la Centrale et de la trentaine de ses satellites qui les ont rendu publics (soit une infime partie de la nébuleuses CGT, le syndicat comptant entre 25 à 30 000 entités), on découvre que le syndicat dispose d’une réserve financière de plus de 82 M€ dont 41 M€ en placements.
Qui dit placement financier dit excédent d’argent que l’on cherche à optimiser. On est loin du discours proféré sur des banderoles dans la rue, ou mieux encore, sur les barricades syndicales bloquant des entreprises dont le cours en bourse fait monter la valeur des placements de la CGT. Un brin schizophrène.
Ou alors on est en droit de se poser une question :
N’est-ce pas tout simplement une malhonnêteté intellectuelle que de faire croire aux Français que le capitalisme qui les nourrit est la racine du mal, quand ledit syndicat fait le contraire de ce qu’il prône ?
Et ce, d’autant plus qu’une bonne part de cet argent provient de subventions publiques, c’est-à-dire de la poche du contribuable.
D’ici là, si vous perdez votre job à cause d’une grève SNCF et/ou RATP, demandez à la CGT où placer votre prime de licenciement !

L’ Analyse de Didier Maréchal, expert-comptable et commissaire aux comptes

Note explicative sur la démarche suivie pour l’étude ciblée des comptes annuels de la CGT et des ses satellites déposés au Journal officiel.

Contexte de l’étude

Les syndicats et organisations professionnels sont tenus par la loi du 20 aout  2008, si leurs ressources dépassent 230.000€, de déposer leurs comptes annuels et les rapports de leurs commissaires aux comptes sur le site du Journal officiel.
Les comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et l’annexe comptable (qui fournit des informations complémentaires, telles que les méthodes comptables utilisées).

Démarche  et objectifs de l’étude

Recueil des données à analyser
Le 24 octobre 2012, nous avons donc téléchargé tous les comptes annuels et rapports des commissaires aux comptes, relatifs à la CGT et à ses satellites, et disponibles sur le site du Journal officiel indiqué ci-dessus. Seuls étaient disponibles les comptes annuels au 31/12/2011 et 31/12/2010, ou seulement au 31/12/2010.
Les 39 dossiers téléchargés contenaient, outre une notice pour déposer les comptes, les comptes de 32 syndicats et organisations professionnels émanant de la CGT  (dont 31 complets et exploitables) et 6 émanant (probablement par erreur de classement) de FO, donc exclus de cette étude.
Il est à noter que nous avons travaillé sur les comptes annuels relatifs aux exercices clos le 31/12/2011 s’ils étaient disponibles (19 entités), ou sur ceux relatifs aux exercices clos le 31/12/2010, dans le cas contraire (12 entités).
[Note de la rédaction. Nous avons colligé les principales données financières de ce 31 entités. Pour les consulter, suivez ce lien]

Les deux objectifs de l’étude

- Calculer le total cumulé des fonds syndicaux (ou capitaux propres ou fonds propres) de ces 31 entités.
Ces fonds syndicaux sont constitués, d’une part des fonds versés à la création de l’entité et d’autre part du montant compensé (et accumulé) des excédents (bénéfices) et des pertes générés par l’activité depuis la création de la dite-entité. Il est rappelé que les syndicats, à la différence des sociétés commerciales, ne peuvent distribuer leurs excédents (ou bénéfices).
Le montant de ces fonds propres figure en tête du passif du bilan, qui recense les ressources de l’entité.
Le total de ces fonds syndicaux, extraits de 19 comptes annuels au 31/12/2011, s’élève à 64.312.166 €
Le total de ces fonds syndicaux, extraits de 12 autres comptes annuels au 31/12/2010, s’élève à 23.451.740 €
Le total des fonds syndicaux de ces 31 syndicats et organisation syndicales liés à la CGT s’élève donc à 87.763.906 €.

- Analyser l’utilisation de ces fonds syndicaux
Nous avons examiné l’actif des bilans, qui recense l’emploi et la contrepartie de ces ressources, et plus particulièrement les actifs financiers.
Nous avons donc agrégé le total des disponibilités (en clair, le montant de la trésorerie immédiatement disponible sur des comptes courants bancaires) et le total des valeurs mobilières de placement (trésorerie placée en Sicav de trésorerie, en comptes à terme, par exemple).
Le total de ces disponibilités, extraites de 19 comptes annuels au 31/12/2011, s’élève à 35.591.832€.
Le total de ces disponibilités, extraites de 12 autres comptes annuels au 31/12/2010, s’élève à 6.110.078€.
Le total de ces valeurs mobilières de placement, extraites de 19 comptes annuels au 31/12/2011, s’élève à 24.471.323€.
Le total de ces valeurs mobilières de placement, extraites de 12 comptes annuels au 31/12/2010, s’élève à 16.460.122€.
Le total des disponibilités des 31 entités s’élève à 41.701.910€
Le total des valeurs mobilières de placement des 31 entités s’élèvent à 40.931.445€
Le total de la trésorerie mobilisable des 31 entités s’élèvent à 82.633.355€
(Les 31 entités détiennent en plus des immobilisations financières, qui peuvent être par exemple des participations dans des sociétés commerciales, pour un montant total de 8.543.197 €).

Conclusion

Les 31 entités ont accumulé, au cours de leur existence, des réserves à hauteur de plus de 87 millions d’euros.
Ces réserves servent notamment à constituer une trésorerie d’un montant supérieur à 82 millions d’euros.
Il faut signaler que ces chiffres sont le reflet, pour 19 entités, de leur situation patrimoniale au 31/12/2011 et pour les 12 autres, de leur situation patrimoniale au 31/12/2010.

Didier Maréchal, expert-comptable et commissaire aux comptes à Paris XIVe

mercredi 28 novembre 2012

Courage F(u)illon !





Voici la liste intégrale de ces 68 députés qui prennent le large du groupe UMP à l'Assemblée 

Il serait intéressant de faire un parallèle entre les 68 RUMP et les résultats du vote Copé/Fillon dans leur circonscription d'origine, histoire de se rappeler à qui ils doivent leur élection et surtout qu'ils doivent défendre le choix de leurs militants.

En commençant par la fin, on en voit déjà un qui ne sait plus où il habite : JP VIGIER (pour la 2nde circonscription de la Haute Loire, qui a voté majoritairement Copé le 18 novembre). Alors, erreur ou lèche-Rump pour son voisin Wauquiez (1ère circonscription de la Haute Loire) ?
Autres exemples :
M. Claude Sturni, Bas-Rhin (9e circonscription où Copé passe devant Fillon pour 5 voix !)
M. Jean Sebastien Vialatte, 7ème circonscription du Var (Copé y a fait 50,13% contre 49,87% pour Fillon !)

Faites l'exercice pour vos circonscriptions respectives SVP...
> François Baroin (Aube)
> Jacques-Alain Benisti (Val de Marne)
> Bernard Brochand (Alpes Maritimes)
> Dominique Bussereau (Charente Maritime)
> Jérôme Chartier (Val d'Oise)
> Guillaume Chevrollier (Mayenne)
> Jean-Louis Christ (Haut-Rhin)
> Dino Cinieri (Loire)
> Eric Ciotti (Alpes Maritimes)
> Jean-Michel Couve (Var)
> Bernard Debré (Paris)
> Rémi Delatte (Côte d'Or)
> Dominique Dord (Savoie)
> Marianne Dubois (Loiret)
> Christian Estrosi (Alpes Maritimes)
> François Fillon (Paris), président du groupe, évidemment
> Hervé Gaymard (Savoie)
> Annie Genevard (Doubs)
> Guy Geoffroy (Seine et Marne)
> Georges Ginesta (Var)
> Jean-Pierre Giran (Var)
> Philippe Goujon (Paris)
> Claude Greff (Indre et Loire)
> Anne Grommerch (Moselle)
> Arlette Grosskost (Haut-Rhin)
> Serge Grouard (Loiret)
> Françoise Guegot (Seine-Maritime)
> Jean-Claude Guibal (Alpes Maritimes)
> Jean-Jacques Guillet (Hauts de Seine)
> Michel Heinrich (Vosges)
> Patrick Hetzel (bas-Rhin)
> Philippe Houillon (Val d'Oise)
> Jean-François Lamour (Paris)
> Thierry Lazaro (Nord)
> Charles de La Verpillere (Ain)
> Isabelle Le Callennec (Ille et Vilaine)
> Dominique Le Mener (Sarthe)
> Alain Leboeuf (Vendée)
> Pierre Lellouche (Paris)
> Jean Leonetti (Alpes Maritimes)
> Celeste Lett (Moselle)
> Geneviève Levy (Var)
> Véronique Louwagie (Orne)
> Gilles Lurton (Ille et Vilaine)
> Alain Marc (Aveyron)
> Alain Marleix (Cantal)
> Philippe-Armand Martin (Marne)
> Jean-Claude Mathis (Aube)
> Jean-Claude Mignon (Seine et Marne)
> Patrick Olier (Hauts de Seine)
> Valérie Pécresse (Yvelines)
> Michel Piron (Maine et Loire)
> Bérengère Poletti (Ardennes)
> Christophe Priou (Loire Atlantique)
> Frédéric Reiss (Bas-Rhin)
> Arnaud Robinet (Marne)
> Camille de Rocca Serra (Corse du Sud)
> Sophie Rohfritsch (Bas Rhin)
> Paul Salen (Loire)
> Michel Sordi (Haut-Rhin)
> Lionel Tardy (Haute Savoie)
> François Vannson (Vosges)
> Jean-Sébastien Vialatte (Var)
> Jean-Pierre Vigier (Haute Loire)
> Laurent Wauquiez (Haute loire)
> Eric Woerth (Oise)
Et un apparenté : Claude Sturni (Bas Rhin)


Écran de fumée...



Nos grands médias audiovisuels zélés (BFM, iTélé, LCI, France 24...) saturent l'écran avec le sondage du jour : parait que Fillon et Copé voient leur cote d'amour fondre comme neige au soleil auprès des français...
Dont acte, mais que l'on sache ils ne sont pas en responsabilité gouvernementale à ce jour ?
Ne serait-il pas plus pertinent de diffuser et commenter cet autre sondage TNS-Sofres datant d'avant hier et qui objective la poursuite de la dégringolade sondagière de Hollande et Ayrault ?

http://www.directmatin.fr/politique/2012-11-28/popularite-hollande-se-stabilise-ayrault-degringole-256306

Une chose est sure, à cette vitesse, Flamby et Zéro vont finir par trouver du pétrole (encore un sujet de discorde avec Les Verts !)


Popularité : Hollande se stabilise, Ayrault dégringole 

 

 

































La cote de confiance de François Hollande, qui cède un point en un mois, se stabilise à un bas niveau fin novembre, seuls 35% des Français lui faisant confiance, tandis que Jean-Marc Ayrault dégringole encore de 4 points, à 30%, selon le baromètre mensuel de TNS Sofres Sopra Group pour la Figaro Magazine.

Dans ce même sondage, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls subit une baisse notable de sept points de sa cote d'avenir en un mois, à 39%, même s'il reste en tête des personnalités politiques.
31% des personnes interrogées (stable) font "plutôt confiance" à François Hollande et 4% (-1) lui font "tout à fait confiance". Mais 61% (+1) ne lui font pas confiance: 32% (-2) "pas du tout" et 29% (+3) "plutôt pas". 4% sont sans opinion.

Selon TNS Sofres, c'est, au septième mois suivant l'élection présidentielle, le niveau le plus bas d'un président de la République depuis Jacques Chirac en 1995 (39% lui faisaient confiance). A la même période en 2007, 49% des sondés faisaient confiance à Nicolas Sarkozy.

Concernant Jean-Marc Ayrault, 27% lui font "plutôt confiance", soit une perte de 3 points, et 3% lui font "tout à fait confiance" (-1).
Mais 62% (+5) ne lui font pas confiance, dont 32% (+4) "pas du tout confiance" et 30% "plutôt pas confiance" (+1). 8% n'ont pas d'avis.

Le sondage a été réalisé du 23 au 26 novembre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes --interrogées en face-à-face à leur domicile-- représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

mardi 27 novembre 2012

Quand les Suisses font la leçon aux Français

 
Ça avait déjà mal démarré avec la leçon d'économie de Nathalie Arthaud, pendant la campagne des présidentielles :
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Impot-sur-le-revenu-Arthaud-fait-la-lecon-a-Hollande-483941

Ça s'est poursuivi avec la double leçon de Merkel en juin :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/06/22/20002-20120622ARTFIG00698--rome-merkel-fait-la-lecon-a-hollande-sur-les-reformes.php
et en octobre :
http://www.youtube.com/watch?v=sY7kxirqUBc

Ce fut aussi, en septembre dernier, la leçon d'économie de Fréderic Bastiat :
http://www.paperblog.fr/5810048/lecon-d-economie-de-bastiat-a-hollande/

Enfin, le maitre queue DSK s'y est mis à son tour en octobre dernier :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/10/20002-20121010ARTFIG00390-dsk-fait-la-lecon-a-hollande.php

En fait, il comprend vite Flamby mais il faut lui répéter souvent...




 

Dans un numéro spécial consacré à la France, l'Agefi helvétique charge violemment les lourdeurs politiques et économiques de notre pays. De quoi piquer la fierté tricolore.


Chaque journaliste de la rédaction de Challenges a reçu ce vendredi un paquet en provenance de Suisse: la dernière livraison de l'Agefi helvétique, qu'on peut lire, selon les humeurs, d'un oeil amusé, agacé ou réjoui. Dans un numéro spécial consacré à la France, daté du mois de novembre, le quotidien économique et financier s'adresse à "Monsieur Hollande": "Faites-nous au moins l'honneur d'une visite. Les Suisses aiment partager leurs expériences."
S'ensuit une courte liste de faits choisis pour accabler notre pays. Par exemple: "La France a détruit 750.000 emplois en dix ans. La Suisse en a créé 500.000", "Le redressement productif ne se décrète pas. Il vient d'en bas: investisseurs privés, entrepreneurs, salariés, indépendants" ou encore "Les produits du travail et du capital captés par le fisc pour être transformés en salaires de fonctionnaires, rentes et missions publiques de confort ont tendance à affaiblir l'économie et ses capacités de redistribution"... De quoi piquer la fierté hexagonale.

"Des carriéristes formatés pour régner"

Ce que se plaît à faire le rédacteur en chef de l'Agefi, François Schaller, dans un long éditorial qui, sous son aspect de brûlot, ressemble aussi à la lettre d'un amoureux déçu de la France. Le texte débute par une charge contre le personnel politique français: "Décrédibiliser la Suisse fait partie des exutoires récurrents dans la vie politique française. En réaction et à titre préventif: il ne faudrait pas que les Français se mettent à rêver d'un régime qui leur donnerait un autre pouvoir que celui d'élire des carriéristes formatés pour régner, s'opposer, diviser, alimenter la défiance entre riches et pauvres, entre citoyens de gauche, de droite, extrêmes ou simplement désabusés."

"Il n’est pas souhaitable en France que les Français s’intéressent davantage à un petit pays urbain et multiculturel parvenant à intégrer discrètement un nombre record d’étrangers de toutes conditions, dont l’industrie figure au top de la compétitivité mondiale, avec un chômage structurel très faible, des salaires de bas d’échelle qui pourraient finir par faire envie. La Suisse a en plus l’impudence de vouloir rester à l’écart de l’Europe franco-allemande en construction", poursuit François Schaller.

La France et sa "niaiserie antimondialisante"

Et ça ne fait que commencer. "Vue de Suisse, la France semble être devenue le haut lieu d’un archaïsme politique insurmontable: il y a l’Etat, l’Etat est au-dessus de tout, rien ne peut se faire sans lui. (...) Cette conception du monde, qui fut en gros celle des siècles d’avant les révolutions bourgeoises d’Angleterre et de France, s’oppose à l’idée très suisse qu’il n’y a rien de réel ni de rationnel au-delà des individus, de leurs motivations, de leurs réalisations personnelles et collectives. (...) La créativité, le travail, l’organisation, l’efficacité durable, la prospérité viennent d’en bas. Pas d’en haut."

Un peu plus loin, le rédacteur en chef de l'Agefi appelle le voisin tricolore à "sortir de sa niaiserie antimondialisante. (...) Que la première destination touristique sur terre redevienne un symbole de modernité et de succès, qu’elle fasse rêver à autre chose que son glorieux passé. Qu’elle cesse de paraître suffisante, insuffisante et ridicule (avec son industrie automobile par exemple)."

"Les socialistes vont se retrouver avec un bilan dérisoire"

Inutile de dire que les premières options de François Hollande et Jean-Marc Ayrault ne trouvent pas grâce aux yeux de François Schaller: "Le rapport Gallois (...) vient d’un énarque, serviteur émérite de l’Etat. Pourquoi n’avoir pas sollicité des entrepreneurs? Pourquoi la politique veut-elle tout garder sous contrôle?" On rappellera quand même à l'Agefi, pas toujours de très bonne foi dans ce numéro spécial (surtout quand sont évoqués l'évasion fiscale et le rôle d'UBS), que le commissaire général à l'investissement a dirigé pendant 6 ans EADS...

Pourtant, nous dit notre ami suisse qui nous veut du bien, tout n'est peut-être pas perdu. "Il n’y a que la gauche à pouvoir convaincre en France que le Smic ou les 35 heures peuvent s’avérer absurdes dans certaines circonstances. S’ils ne s’imposent pas cette ambition historique et héroïque, les socialistes vont de toute manière se retrouver bientôt avec un bilan dérisoire: quelques points de croissance offerts par la conjoncture mondiale, une courbe de chômage inversée grâce à des emplois alimentés artificiellement, un endettement légèrement mieux maîtrisé à force de ponctions fiscales sans inspiration."

Alors, tout irait mieux, prédit François Schaller. Car "quand la France s’éveillera, le monde s’émerveillera." Et la Suisse avec lui.
Pendant que l'UMP se déchirait, que Sarkozy était auditionné, que Fillon se taisait (comme d'habitude) et que Copé se faisait attaquer de tous cotés (comme d'habitude), Normal 1er avait les coudées franches pour enfin asseoir son leadership urbi et orbi.
Que croyez-vous qu'il en fit ? Du flan ! (comme d'habitude)

Y'aurait une chanson à écrire sur le sujet, tant la rengaine est lancinante. On pourrait l'appeler "Comme d'habitude" ? On ferait meme une version british comme appelerait "My way" ?
Réflexion faite on se demande si ça marcherait...


http://www.jeanmarc-sylvestre.com/2012/11/23/hollande-ou-la-gouvernance-de-celui-qui-crie-le-plus-fort#.UK-dwWVJa9Q.facebook

Hollande ou la gouvernance de celui qui crie le plus fort

Dans ce désert politique, François Hollande avait toute la liberté pour redéfinir sa stratégie et se positionner en chef d’État responsable. Il n’a rien fait du tout. Plus grave, lui et son gouvernement ont continué de tergiverser. Les exemples ne manquent pas :

1) Moody’s : Quand le mardi matin on apprend que Moody’s a dégradé la France, l’occasion était belle de repositionner la politique économique de la France sur la nécessité de faire des réformes de structure profondes. Bref, l’occasion était bonne pour creuser le sillon ouvert par le rapport Gallois. Eh bien, il n’en a rien fait. Ses ministres ont simplement expliqué que la perte du triple A était imputable à la politique Sarkozy. Très bien mais encore ?

2) Le mariage gay : Quand le week-end dernier, les manifestations anti-mariage gay obtiennent un succès que personne n’avait prévu, le gouvernement s’en inquiète un peu et commence à distiller un discours du type : il faudra discuter, négocier etc… Les associations remontent au créneau et aussitôt, le gouvernement stoppe la dérive verbale. OUI mais c’était sans compter la prudence de François Hollande, invité mardi à parler devant les 36.000 maires de France. Le Président de la République leur annonce qu’il comprend leur inquiétude et leur réserve morale et leur dit qu’ à la rigueur il est prêt à accepter qu’un Maire ait des problèmes de conscience et refuse de célébrer un mariage homosexuel. Il ajoute après que le Maire peut très bien designer un adjoint. C’est ni plus ni moins la position que François Copé adoptera si la loi doit être votée. Le problème c’est que François Hollande ne dit rien au cas où aucun adjoint n’acceptera pas de remplacer le maire. Ne disant rien, la moitié des Maires de France comprennent que pour des raisons de conscience ou d’éthique certaines mairies pourront ne pas appliquer la loi. Le lendemain, les associations gay manquent de s’étrangler, elles demandent audience au Président de la République. Elles obtiennent le rendez-vous, ce qui est extraordinaire (pour avoir rendez vous il suffit de demander et on l’obtient). Et du coup le président de la république rassure l’inter-LGBT, c’est- à-dire les défenseurs des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transgenres. Les murs et les tapisseries de l’Élysée en tremblent. Le général De Gaulle, François Mitterrand se retournent dans leur tombe et Valery Giscard d’Estaing s’esbaudit d’une telle modernité. Les maires eux ne comprennent plus rien.

3) Le crédit d’impôt : Ce qui s’est passé en fin de semaine sur le crédit d’impôt de compétitivité est encore plus cocasse. Quand le projet a été annoncé, les chefs d’entreprise qui attendaient un effort de baisse du coût du travail se sont dit qu’après tout le crédit d’impôt calculé sur la masse salariale et versée à toutes les entreprises, qu’elles fassent des bénéfices ou pas, était toujours bon à prendre. 20 milliards ce n’est pas rien. Ceci dit, les patrons d’entreprise se doutent qu’il doit y avoir une entourloupe quelque part mais ils n’osent pas monter à l’assaut de la citadelle Bercy, d’autant qu’ils viennent de remporter une victoire sur la fiscalité des plus-values. Quand Henri de Castres président d’AXA proteste violemment, il n’a guère d’échos. Pas plus que Xavier Fontanet, l’ancien président d’Essilor, qui s’est exprimé dans Le Point. Au contraire, l’un comme l’autre se sont fait assassiner dans les milieux gouvernementaux.

Ceci étant, Jean marc Ayrault, Premier ministre qui a entendu la grogne, annonce pour calmer le jeu que le crédit d’impôt sera mis au point avant la fin de l’année 2012 et versé dès 2013… Jean-Marc Ayrault remonte dans l’estime des chefs d’entreprise, mais l’espace de … 24 heures seulement! Hier, recevant Bernard Thibault de la CGT qui s’offusque de cadeaux faits aux riches et notamment aux grandes entreprises, le Premier ministre annonce que le versement du crédit d’impôt sera conditionné (Par quoi ? On ne sait pas mais on se doute qu’il sera conditionné par des créations d’emplois) mais qu’en plus ce crédit d’impôt sera repris par l’État si les conditions ne sont pas remplies.

Bref, tout cela rend le système complètement inopérant. Les chefs d’entreprises ont besoin d’un écosystème juridique et fiscal simple, sécurisé et pérenne. Les chefs d’entreprise ne peuvent pas travailler dans un système qui change tout le temps au gré des humeurs et des sondages. Conclusion, la gouvernance Hollande dépend de celui qui parle le dernier et le plus fort. Dans une situation politique fragile, un gouvernement a certes intérêt à ménager sa majorité. Dans une situation politique forte ou l’opposition n’existe plus, il pourrait au moins être courageux.

Scoop AFP  !


Selon l'AFP, Jésus aurait demandé à ce que l'on revote aussi. Il conteste le choix ayant abouti à la libération de Barabbas à ses dépends.

Il entame sine die une grève de la faim et envisage de s’enchaîner devant les grilles du temple s'il n'est pas entendu !

Sera-ce la fin de l'UMPire Romain tout puissant ?
On attend la réaction de Brutus Fillonus et sa clique...

"Nicolas Sarkozy aurait souhaité un

nouveau vote pour l'UMP", selon l'AFP !

 
Ce même AFP qui :

- Lors de la Marche contre le fascisme islamiste il y a 15 jours faisait l'objet d'un recadrage vidéo par Pierre Cassen pour ses pratiques journa
listiques curieuses 
http://www.dreuz.info/2012/11/video-desinformation-et-propagande-de-lafp-et-des-medias-sur-la-marche-contre-le-fascisme-islamiste/

- Le soir de la victoire de François Hollande, diffusait une vidéo sur laquelle on peut apercevoir plusieurs responsables de l'agence de presse en train d'applaudir. En signe d'impartialité probablement ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/direction-afp-applaudir-victoire-francois-hollande-karl-wilner-359984.html

- Désinformait le 25 mars dernier lors du rassemblement pacifique du Projet Apache contre le rachat de la France par la Qatar, qui a été attaqué par une bande de gauchistes armés au moment de la dispersion, retranscris en "simple bagarre avec des badauds"
http://www.fdesouche.com/288282-lafp-en-flagrant-delit-de-travestissement-de-la-realite

- Le 12 septembre dernier publiait un communiqué affirmant, à tort, la piste d'un empoisonnement par une toxine de champignons vénéneux dans la cause du décès d'Arafat
http://www.upjf.org/fr/5311-les-erreurs-de-l-afp-%C3%A0-propos-de-la-mort-de-y-arafat-par-g-w-goldnadel.html

- S'est livrée à une grossière manipulation en transmettant une partie du discours d'Hugo Chavez qui recevaiit M. Ahmadinedjad, sous le titre "Ahmadinedjad et Chavez attaqueront Washington" alors même que ce dernier était entrain de moquer les représentations que les médias occidentaux font des deux pays.
http://guerre.libreinfo.org/manipulations/medias-mensonges/884-manipulationafp.html

- en octobre 2009 annoncait par erreur le décès du petit Younès
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2454

C'est dire combien leurs déclarations sont toujours objectives et véridiques...
Chacun appréciera !
 
 

dimanche 25 novembre 2012

On ne vous retient pas !

Les mafieux ne vous saluent même pas, traîtres au parti et à son unité.
Grâce à vous un boulevard s'ouvre pour la Gauche...
Ce sera plus dur et bien plus long mais nous y arriverons malgré vous et vos égos pathétiques !
Sans les militants, vous, ténors de la politique n'êtes rien ! L'inverse n'est pas vrai.
Le mépris entraine la frustration puis la colère !
Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur nos plaines ?


 
http://www.challenges.fr/economie/20121122.CHA3456/les-dessous-financiers-de-la-guerre-fillon-cope-a-l-ump.html

Les dessous financiers de la guerre Fillon-Copé à l'UMP

Soutien de Fillon, Baroin oeuvre à la constitution d'un nouveau groupe parlementaire. Ce qui priverait l'UMP, très endettée, de précieux financements publics. Etranglé financièrement, Copé n'aurait alors d'autre choix que de plier. 

 

François Fillon et Jean-François Copé (AFP)
                                                        François Fillon et Jean-François Copé (AFP)

Dans la guerre fratricide que se livrent actuellement Jean-François Copé et François Fillon, ce dernier possède un moyen de pression inespéré: l'état catastrophique des finances de l'UMP. Le parti d'opposition accuse une dette gigantesque - de 50 à 70 millions d'euros, selon plusieurs sources parlementaires. A l'approche imminente de traites à payer, il est mis sous pression par ses banques créancières. On évoque également une trésorerie dans le rouge, autour de 15 millions d'euros. L'argentier du parti, Dominique Dord, s'en émouvait d'ailleurs publiquement cet été.

La situation est d'autant plus inquiétante que l'UMP ne pourra plus compter en 2013 sur les 30 millions d'euros de financement public qu'elle a touchés au titre de l'année 2012 (voir ici). Le ministère de l'Intérieur est en train de calculer les chiffres, mais le parti officiellement dirigé par Jean-François Copé ne devrait plus recevoir que 20 millions d'euros. Si tout se passe bien...

L'échéance fatidique du 30 novembre

Car les partisans de François Fillon menacent le député-maire de Meaux d'un uppercut dont il ne pourrait se relever. Selon des informations recueillies par Challenges, l'ancien ministre de l'Economie François Baroin, soutien de Fillon, cherche à fédérer un groupe de parlementaires en marge du groupe UMP, présidé par le copéiste Christian Jacob. Si cette idée devenait réalité, le parti devrait faire avec quelques millions d'euros de moins.

Depuis la loi de 1988, le financement public des partis politiques repose sur deux "fractions". D'une part, le nombre de voix obtenues au premier tour des élections législatives: chacune d'entre elles garantit 1,68 euro par an aux partis qui ont fait 1% des suffrages dans au moins 50 circonscriptions. A ce titre, l'UMP, qui a obtenu plus un peu plus de 7 millions de voix le 10 juin dernier, peut espérer près de 12 millions d'euros, auxquels il faut retrancher 5 millions d'euros environ pour non-respect de la parité. Soit 7 millions d'euros.

D'autre part, chaque parlementaire qui se revendique d'un parti lui apporte une dot d'un peu plus de 42.000 euros par an. Avec 196 députés et 131 sénateurs, l'UMP peut attendre 13 millions d'euros. Sauf si des élus refusent finalement d'endosser ses couleurs... La date fatidique est toute proche: c'est le 30 novembre que les députés et sénateurs doivent déclarer à qui ils veulent verser ces 42.000 euros. Vu le contexte actuel, les parlementaires soutenant François Fillon (151, selon le Monde) pourraient donc décider de "tuer" Jean-François Copé en l'étranglant financièrement. 151 députés à 42.000 euros, ça fait plus de 6 millions d'euros... Un manque à gagner impossible à assumer, vu la situation financière de l'UMP.

Les aides publiques versées au mois de juin seulement

François Fillon n'a rien à y perdre, au contraire. Les parlementaires qui le suivraient dans cette voie sécessionniste pourraient affecter ces aides publiques à un "parti ami", issu par exemple des outre-mers et agréé par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements publics (CNCCFP). "L'argent est versé aux partis politiques au mois de juin, explique un député chevronné. D'ici là, les amis de Fillon ont tout le temps de faire agréer leur groupe parlementaire. Et le 'parti ami' pourra alors leur reverser les aides qu'il avait reçues, comme ça se fait couramment." Si elle paraît audacieuse politiquement, la manoeuvre n'en est pas moins tout à fait possible.

Et la menace semble prise au sérieux par Jean-François Copé. Il suffit de réécouter les propos, au premier abord sibyllins, qu'il a tenus ce jeudi sur Europe 1: "L'entourage de François Fillon, qui est aux abois, est en train d'instrumentaliser un certain nombre d'amis élus parlementaires qui l'ont soutenu et qui, en toute bonne foi, sont tentés d'aller vers l'implosion de l'UMP. Tout cela est fait dans une seule idée, une idée suicidaire, qui est de mettre en cause l'UMP. Derrière ça, c'est un coup politique, pour ne pas dire un putsch." On comprend mieux ce qu'il voulait dire.

Jérôme Lefilliâtre (avec Ghislaine Ottenheimer)

"Moi président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante"


En nommant Robert Gelli, son camarade de régiment, nouveau procureur de Nanterre à la place de Philippe Courroye, on ne peut douter que les journalistes crient au scandale en une de tous les médias :

Hollande doit être accusé par la Presse de favoritisme et d'effraction dans les dossiers judiciaires du PS. 


Et des dossiers de justice concernant des élus PS, il y en a plein les armoires !!

Il est vrai que le sénat a, au même moment, rejeté, dans le cadre de l'examen du budget 2013, une série d'amendements visant à la suppression de l'abattement permettant aux journalistes de déduire jusqu'à 7.650 euros de leur revenu imposable pour frais professionnels. 

Échange de bons procédés ?


Socialisme = médiocratie

 




On comprend mieux pourquoi le PS veut supprimer les notations et autres classements à l'école..















Les médias choisissent leur opposant à Flamby


Ce serait tellement plus simple pour eux...
 

Nous partageons l'analyse de Pierre-gilles Tronconi :

A étudier comme un cas d'école de manipulation de l'opinion.
Lisez le titre puis lisez le détail de l'article : François Fillon en tête chez l'ensemble des Français.
Regardez enfin les dernières lignes de la dépêche. Vous vous apercevrez que, chez les sympathisants de droite, Jean-François Copé est en tête alors que François Fillon le surpasse chez ceux de gauche...juste derrière Jean-Luc Mélenchon !
CQFD


 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/25/97001-20121125FILWWW00029-fillon-vu-comme-le-meilleur-opposant.php

 

Fillon vu comme le meilleur opposant


L'ancien Premier ministre François Fillon est le meilleur opposant au président François Hollande et à son gouvernement pour 30% des Français, devant Jean-François Copé et Jean-Luc Mélenchon, selon un sondage BVA pour Le Parisien/Aujourd'hui de dimanche.

En pleine crise de leadership à l'UMP, François Fillon devance de onze points son rival Jean-François Copé, qui est cité comme le meilleur opposant par 19% des personnes interrogées. Viennent ensuite le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon (17%), la présidente du Front national Marine Le Pen (15%) et le numéro un de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Louis Borloo (9%).
 
François Bayrou, président du Modem, et Pierre Laurent, secrétaire national du Pari communiste, ferment la marche avec respectivement 4% et 1%. 5% des sondés n'ont pas d'opinion.
 
Lorsqu'on interroge les seuls sympathisants de droite, M. Copé (30%) devance cette fois M. Fillon (28%). Chez ceux de gauche, M. Mélenchon arrive en tête (31%) devant là encore l'ancien chef du gouvernement (30%).

samedi 24 novembre 2012

Y parait que la Commission des Recours serait pro-Copé !
          
             
Voici la composition des neuf membres de la Commission Nationale des Recours Interne à l'UMP avec leurs affinités pour tel ou tel candidat :

 
Yanick PATERNOTTE (Président de la Commission et Proche de Jean-François Copé)
Fabienne LABRETTE
MENAGER (Proche de François Fillon)
Sébastien LECORNU (Proche de Bruno Le Maire)
Paul MIDY (Proche de François Fillon)
Monique PARA (Proche de Jean-François Copé)
Josiane PHILIPPON (Proche de François Fillon)
Monique ROBINEAU (Proche de Jean-François Copé)
Stéphan ROSSIGNOL (Proche de François Fillon)
Isabelle VASSEUR (Proche de Jean-François Copé)

Il faudra nous expliquer où est le problème ?

http://www.europe1.fr/Politique/UMP-et-maintenant-quels-recours-1320115/

Soutenons Valérie BOYER


Pour la première fois dans l'histoire du parlement Français, l’oppression que subit le peuple Kabyle a été soulevée par la députée Me Valérie BOYER, dans une question écrite au gouvernement, ce dernier dans sa réponse a refusé de reconnaître le gouvernement provisoire Kabyle.
A ce titre, le soutien des Kabyles et amis de la Kabylie pour cette courageuse élue est attendu pour qu'elle continue à aider la Kabylie dans sa lutte pour sa liberté.

http://www.avaaz.org/fr/petition/Soutient_pour_la_deputee_Valerie_Boyer/?fePcsab&pv=6




L’oppression du peuple non arabe : les Amazighs d’Afrique du Nord


Khalifa Hareb
Manifestation Rabat 20 février 2011
Photographie Rhaiti Yunus

Le vent révolutionnaire qui a balayé les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient a animé l’intérêt de la gauche sur cette région. Les termes « monde arabe », « région arabe » ou même « révolution arabe », couramment utilisés, ont le défaut d’être basés sur l’ethnicité. Or, comme avertit notre camarade Hareb Khelifa, dans ces pays dont la langue dominante est l’arabe, plusieurs peuples minoritaires ont subi l’oppression des dictatures en place. Les soulèvements de masse et le renversement de gouvernements marquent la fin d’un cycle politique ouvert par le nationalisme arabe dans les années 1950. Pour asseoir son pouvoir, ce nationalisme bourgeois s’est basé sur l’imposition d’une langue (l’arabe classique) et d’une religion (l’islam), au détriment de l’émancipation des classes populaires et surtout aux dépens de peuples non arabes dont les Berbères.

Nous publions ce texte qui a circulé parmi nos membres et qui rappelle le combat du peuple berbère en Algérie, car il est nécessaire de garder en tête la situation des peuples opprimés sous les régimes dictatoriaux d’Afrique du Nord, aujourd’hui en pleine crise.

Bien que l’arabe soit la langue majoritaire dans les pays de l’Afrique du Nord, il demeure que des millions de Berbères, comme moi, continuent à parler leur langue berbère (tamazight), de plus en plus en recul, résistant ainsi difficilement à leur disparition programmée.

La lutte pour la reconnaissance de la culture berbère en Algérie ou en Afrique du Nord est primordiale. Cette culture est brimée par une idéologie officielle, ciselée et prônée par les régimes dictatoriaux, qui ont opté au lendemain des indépendances pour la politique d’arabisation des populations autochtones (pour la majorité berbères), pour qui la langue arabe initialement était une langue étrangère.

Il faut savoir que le processus d’arabisation est enclenché dans cette région depuis des siècles. Il s’est accentué après les indépendances, car cette arabisation a été imposée par des dictateurs nationalistes, panarabistes et staliniens, sous le prétexte fallacieux d’une décolonisation culturelle et linguistique. Ce bloc arabe, ou encore le « monde arabe », est une invention de Nasser en Égypte, d’Assad en Syrie, de Kadhafi en Libye, de Boumedienne en Algérie. Le monde arabe est une machine politique néocoloniale préfabriquée qui ne fait que perpétuer notre aliénation, notre soumission. Aujourd’hui que ces régimes sont discrédités et poussés à la sortie par leurs peuples, le renouveau démocratique impose de rompre avec les politiques et les idéologies de ces régimes. Dans le cas contraire, tout héritage fera reconduire les mêmes bêtises commises dans le passé (répression, brimade, soumission, aliénation, injustice). Continuer donc à noyer les populations berbères dans ce bloc arabe et les présenter sous l’appellation « arabe » c’est faire preuve de persistance dans un ordre, dans une pensée aujourd’hui révolue.

Même au sein de la langue arabe, une distinction est de mise entre l’arabe dialectal (l’algérien, le marocain) et l’arabe classique, littéraire. Si le premier est la langue effectivement pratiquée par la majorité des populations algérienne et marocaine, qui tient son existence de cette pratique même, le second en revanche est imposé à ces populations à l’école, dans les médias et dans le discours officiel des gouvernants. La politique officielle en Algérie particulièrement a fait de l’arabe dialectal et du berbère (homme, culture et langue) des objets dépréciés, dévalorisés, hybrides et archaïques, pour promouvoir en contre-partie l’arabe classique, la langue pure et sacrée (celle du Coran). Cette promotion est menée dans le but de s’insérer dans le bloc idéologique arabo-islamique transnational (la Oumma al arabiya) dont l’arabe et l’islam sont les seuls éléments qui définissent l’identité de l’ensemble des pays s’étalant du Moyen Orient à l’Atlantique, même si cela trahit les réalités locales et nationales. Ainsi, aujourd’hui, parler en langue arabe ne signifie pas que l’on soit Arabe ou agent au service du pouvoir en place, comme il était de ces Algériens qui parlaient parfaitement le français (durant la colonisation) et qui, malgré leur parfaite maîtrise de cette langue, ont toujours été désignés Indigènes, Musulmans, Arabes, Africains du Nord, Bougnouls... mais jamais Français. L’habitant de l’Afrique du Nord n’est pas exclusivement arabe. Persister à le dire, c’est persister à faire dans le déni identitaire et faire abstraction de pans entiers de l’histoire de cette région. Comme Kateb qui parlait aux Français en français pour leur dire qu’il n’est pas Français, je parle, j’écris en arabe pour dire aux Arabes que je ne suis pas Arabe.
Un peu d’histoire

En 1949, le programme du PPA (Parti du peuple algérien, indépendantiste), qui ne retenait dans sa définition de la personnalité algérienne que les éléments arabe et musulman, a suscité une crise sans précédent dans les annales de l’histoire algérienne.

En effet, des militants berbéro-marxistes, refusant une définition ethnique et religieuse de la future Algérie et rejetant une telle restriction de l’identité nationale, se regroupèrent autour de l’idée de l’Algérie algérienne, celle qui prendra en considération l’ensemble de l’identité algérienne, dans ses diverses dimensions et composantes. La réponse de l’instance dirigeante du PPA est sans appel. Taxés de berbéristes, d’agent à la solde de la France coloniale, ces militants sont exclus et d’autres carrément assassinés.

En 1963, un an après l’indépendance, une révolte éclate. Elle est menée par le Front des forces socialistes, un parti de gauche qui a refusé la dictature et l’appropriation du pouvoir par un groupe de chefs de guerre autoproclamés. Parmi les causes du conflit, on trouve le déni identitaire qui se caractérise par le rejet de la langue et la culture berbère et la confiscation par des putschistes de l’indépendance algérienne pour qui la Kabylie (région berbérophone) a payé un lourd tribut. La guerre fratricide qui éclate se solde par la mort de plus de 400 Kabyles (Berbères), tous anciens combattants du FLN contre l’armée coloniale.

En 1980, l’absence de libertés (individuelles et collectives) et la répression féroce exercée par le pouvoir en place suscitent la grogne populaire. Après l’interdiction d’une conférence sur les poèmes berbères anciens, toute la Kabylie se soulève. La contestation, qui part de l’université de Tizi Ouzou, est menée par des milliers d’étudiants et touche toute la Kabylie et Alger, secoue sérieusement le pouvoir en place et ébranle le dogme de la pensée unique. C’est le printemps berbère ! Là encore, la revendication identitaire et linguistique est la pierre angulaire du mouvement de protestation. La répression, une fois de plus, est atroce : des centaines de blessés et de torturés, une vingtaine d’étudiants et militants berbéristes emprisonnés, dont la plupart appartient au mouvement d’extrême gauche appelé GCR (Groupe communiste révolutionnaire, le PST après l’ouverture démocratique en 1988). Ils sont par surcroît taxés de régionalistes, d’athées, d’éléments à la solde des puissances étrangères...

Puis en 2001, dix ans avant l’actuel vent de liberté qui souffle sur les pays voisins, la Kabylie, suite à l’assassinat d’un jeune lycéen dans une brigade de gendarmerie, connait un véritable soulèvement populaire, malheureusement contenu à cette région par le pouvoir répressif. Similaire aux révolutions que vivent les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient en ce moment, le mouvement se lève contre le déni identitaire, l’injustice sociale et la répression. Le bilan est de nouveau macabre pour les Kabyles : 127 jeunes tombent victimes des balles assassines des forces de la répression.
La résistance continue

Comme on l’a constaté, la lutte pour tamazight se fait dans des conditions difficiles et souvent périlleuses, mais elle est menée continuellement. 
C’est avec cette lutte pour tamazight que mes camarades et moi avons appris l’abc du militantisme. Le combat pour notre langue et la culture berbère, que l’on a toujours associé aux revendications démocratiques et sociales (droits et libertés individuels et collectifs, justice sociale), nous a fait tôt prendre conscience des méfaits d’un pouvoir dictatorial et de son idéologie cynique dont l’objectif est sinon l’effacement identitaire, du moins l’aliénation culturelle et linguistique.

L’arabe prôné par les gouverneurs des pays de l’Afrique du Nord, instrument d’islamisation et d’endoctrinement des populations, est une arme idéologique redoutable, d’autant plus pour les minorités linguistiques et ethniques comme la minorité berbère. Le Mouvement culturel berbère qui est une organisation de masse horizontale. Elle a milité et milite toujours pour la reconnaissance officielle de l’identité amazighe (berbère) dans toutes ses dimensions. Ce MCB a toujours été le réservoir de militants et de militantes d’extrême gauche (trotskystes) qui ont d’ailleurs toujours associé le combat pour la cause amazighe aux revendications sociales des masses, tout en continuant à revendiquer le changement radical. Ces militants ont toujours attiré notre attention sur les amalgames et les confusions au sein des pays dits « arabes », amalgames qui peuvent s’avérer pervers si on persiste à les maintenir.

Hareb Khelifa

Montréal, le 29 mars 2011
Contribution publiée sur www.lagauche.com