mercredi 12 septembre 2012

Pas touche aux intermittents du spectacle...


Pendant qu'elle renonce à plusieurs grands projets culturels non prioritaires pour cause de crise budgétaire, notre ministre maintient un système de rémunération scandaleusement "injuste" pour les intermittents du spectacle.

Exit donc :
- la création d’une salle supplémentaire pour la Comédie-Française ;
- la création d’un musée de la photo à l’hôtel de Nevers ;
- le projet d’une Maison de l’histoire de France ;
- le projet d'un espace dédié à la reconstitution de la grotte de Lascaux et de ses peintures et gravures datant de 17 000 ans.

Une économie qui dépasserait le milliard d’euros, selon la ministre.

Pendant ce temps là...
http://24heuresactu.com/2012/09/11/intermittents-filippetti-sanctuarise-un-systeme-scandaleux/
Merci Lateigne !

Intermittents : Filippetti sanctuarise un système scandaleux

                       Photo : Frifotouk
Photo : Frifotouk
 
Pas touche aux intermittents du spectacle. Alors que les Français vont devoir se serrer la ceinture pour résorber la dette, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, ne touchera pas au régime des intermittents. Un régime sans contrôle et largement abusif qui compte pour un tiers dans le déficit de l’assurance chômage.

Pour rappel, les intermittents du spectacle, dont le nombre est largement supérieur aux besoins de la production artistique, bénéficient de 8 mois d’indemnisation pour 507 heures travaillées sur dix mois ! Un système vérolé dont les intermittents et les boites de production usent et abusent… puisque les contrôles sont quasi-inexistants.
Et comme les plus de 100.000 intermittents votent massivement à gauche, le gouvernement ne va surtout pas toucher à la machine à fraudes que constitue ce régime si spécial, même si l’effort fiscal demandé par François Hollande aux Français est sans précédent.

En période de crise, est-il raisonnable que le gouvernement fasse du clientélisme, quand on sait, comme l’affirme la Cour des Comptes que le « déficit cumulé sur les dix dernières années (du régime des intermittents) s’est établi à un montant proche de l’endettement total du régime d’assurance-chômage », soit un déficit d’un milliard d’euros par an.
Mais la gauche a ses raisons que la raison ignore, et Aurélie Filippetti a caressé son électorat dans le sens du poil en assurant que « l’assurance-chômage pour les artistes et les techniciens du spectacle, ce n’est pas un système pour les privilégiés mais pour des gens pré­caires ».

Faire payer les riches (les classes moyennes qui travaillent en langage socialiste), il n’y a pas de problème ; mais il ne faut surtout pas toucher les électeurs de gauche. C’est ça la justice et l’équité promises par François Hollande ?

Lateigne

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