jeudi 13 septembre 2012

Bienvenue sur Terre M. Hollande !


Ah bien sur ça n'était pas dans son fameux syntagme "Moi, Président" mais pourtant il avait bel et bien déclaré au JDD le 15 avril dernier :
" L'Elysée ne commandera plus de sondage !"

5 mois plus tard, après avoir découvert la crise il y a peu, Flamby 1er, au plus mal dans les sondages se demande si une enquete d'opinion bien orientée, sur un panel de citoyen choisi forcément au hasard, ne pourrait pas l'aider à redonner confiance à ce bon peuple qui, meme à gauche, se met à douter que le costume de Président soit réellement taillé pour un beignet tel que lui !

Un tour de passe passe du communiquant Aquilino plus tard et nous voici avec un hypo-président soucieux de "prendre le pouls de la France" et d'avoir un retour d'opinion sur son image et son action à la tete de l'Etat, le tout "sans dépenses excessives". 

Mais s'il veut réellement savoir ce qu'on pense de lui, qu'il nous lise !

D'abord c'est gratuit, ensuite c'est souvent plus juste que le cirage de pompes que la plupart des médias lui servent à longueur de temps, meme s'il est devenu à la mode de le bousculer un peu (faux bien vendre du papier ou gagner de l'audience et tenter de de se racheter une pseudo intégrité auprès des Français)

http://www.lefigaro.fr/politique/2012/09/13/01002-20120913ARTFIG00555-l-elysee-renoue-avec-les-commandes-de-sondages.php

L'Élysée renoue avec les commandes de sondages

Confronté à une baisse de popularité, François Hollande renonce à l'engagement qu'il avait pris de ne pas commander d'enquête d'opinion. Une pratique répandue du temps de Nicolas Sarkozy.

 
«L'Élysée ne commandera plus de sondages», promettait François Hollande en avril dernier. Un engagement confirmé, une fois le socialiste élu, par le secrétaire général de l'Élysée, Pierre-René Lemas. Des promesses qui témoignaient de la volonté du «président normal» de rompre avec la frénésie sondagière de Nicolas Sarkozy, qui a commandé pour 9,4 millions d'euros de sondages au cours de son quinquennat. C'était sans compter sur une rentrée difficile. Confronté à une baisse de popularité, François Hollande renoue avec les enquêtes d'opinion, quitte à renier un engagement de campagne.
SelonLe Parisien, la présidence de la République va signer dans les prochains jours une convention avec le Service d'information du gouvernement (SIG), organisme sous la tutelle de Matignon, pour pouvoir commander par son intermédiaire des sondages sur l'image et l'action du chef de l'État. Interrogé par le quotidien, le nouveau patron du SIG, le sociologue Philippe Guibert, promet «une pratique raisonnée et raisonnable» et «pas de dépenses excessives». Matignon, pour sa part, évoque une pratique «propre, claire et transparente» et assure que les sondages commandés seront entièrement «remboursés» au SIG.

Les précédents de l'ère Sarkozy

Une précaution nécessaire après les différentes polémiques liées à la commande d'enquêtes d'opinion sous la présidence de Nicolas Sarkozy. En 2009, la Cour des comptes avait dénoncé un contrat de 1,5 million d'euros passé sans appel d'offres avec Publifact, la société de Patrick Buisson, alors conseiller à l'Élysée. Un an plus tard, les sages de la rue Cambon avaient épinglé l'Élysée pour avoir puisé à sa guise dans les ressources du SIG pour ses sondages. La présidence avait dû rembourser au SIG près de 370.000 euros pour la seule année 2009.
Ce qui n'empêche pas Thierry Saussez, l'ex-patron du SIG de 2008 à 2010, de railler le revirement de François Hollande: «Une fois de plus, ils font des annonces pour faire le contraire de Sarkozy, pour ensuite se rendre compte que c'était une erreur et revenir en arrière. Bienvenue sur terre, il est temps d'atterrir.»

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