dimanche 24 juin 2012

La presse de gauche ferait-elle maintenant son travail ?

par LAppel Dusixmai, samedi 23 juin 2012, 20:03 ·
 QUELQUES EXTRAITS D'UNE INTERVIEW DE JEAN-FRANÇOIS KAHN.
(Atlantico 22 juin 2012)

Encore un petit effort Monsieur Kahn et l'on va pouvoir chanter" : "Il est des nôtres ...!"
Hélas,  on peut craindre qu'il ne le fasse jamais cet effort, car le reste de l'interview est une charge contre Nicolas Sarkozy et Le Figaro, avec tellement "d'oublis et de contrevérités" qu'on ne peut éviter d'avoir à s'énerver encore une fois. Sa haine de la Droite est telle qu'elle le rattrape pour le rappeler à l'ordre, dès qu'il s'oublie jusqu'à dénoncer le fonctionnement de la presse de gauche.

La lecture des extraits de cette interview de Jean-François Kahn autorise cependant, sans aucune prétention, une timide petite question : et si ce vraiment très rapide changement de ton des médias était aussi lié au boycott  que "L'appel du six mai" a  lancé et que nous sommes de plus en plus  nombreux à respecter ?
Il se dit que les médias sont parfaitement au courant et que pèserait dans les couloirs des rédactions comme un lourd malaise...
Les courbes de médiamétrie  sont  impitoyables !

Mais avant de lire, prenons en compte le fait que Jean-François Kahn  s'est bien gardé de dénoncer avant les élections l'absence d'indépendance de la Presse-de-Gauche française.
N'oublions pas qu'il a soutenu  Bayrou puis Hollande et, sans plus de vergogne, son frère Axel Kahn qui se présentait à la députation une rose à la main et l'arrogance aux lèvres. Il cherche sans doute à se refaire une virginité mais nous avons encore un peu de mémoire.

Continuons le combat et maintenons le Boycott des médias de Gauche car cette interview, à elle seule, nous conforte sur la portée de notre action. NOUS faisons vivre la Presse et les Médias et NOUS réclamons le droit à une information objective et équilibrée du paysage politique. Ceux d'entre-eux qui, à la lumière des ventes ou du lectorat qui s'érodent, recentreront définitivement leur ligne éditoriale, nous retrouveront car nous pensons que la pluralité des médias est importante, pour les autres "VAE VICTIS" !

Jean-François Kahn :

C’est une réaction, d’une part à l’affaire touchant celle que j’appelle Valérie « Tweetweiler », un incident inconcevable. Et d’autre part au fait que la gauche au pouvoir va être confrontée à la nécessité de prendre des mesures, en particulier de réduction des dépenses publiques, des coupes sombres qu’ils n’avaient pas annoncées dans leur programme. En cela les journaux font leur boulot ! Et c’est très intéressant que parmi les plus incisifs il y ait deux journaux réputés de gauche, à savoir Marianne et Le Nouvel Observateur. Ils font leur travail."

"De la même façon, la presse a raison de fustiger les coupes sombres dans les dépenses qui étaient imprévues, voire exclues par un programme électoral qui annonçait l’inverse. Elle a raison de mettre en lumière le caractère inapplicable du programme de François Hollande, qu’il doit lui-même reconnaître aujourd’hui."

"Cette tendance à effectuer un véritable lynchage du vaincu est un peu choquante. De la même manière, il suffit qu’un journal annonce une « vague rose » pour que tous reprennent en cœur, alors qu’il suffit d’étudier les chiffres pour s’apercevoir que le système électoral démultiplie le succès socialiste. En réalité il n’y a pas de vague rose, tout juste un 49 % / 51 %... Les Unes des hebdos de cette semaine suivent exactement ce schéma."

"Le problème est que la presse de gauche française n’est peut-être pas idéologiquement indépendante, mais du moins elle n’est pas une presse de parti. A l’inverse, le Mirror en Angleterre est quasiment l’organe du Parti travailliste. En France, la presse est plus indépendante des partis constitués."

" Pour illustrer mes propos, je voudrais vous rappeler que l’un des journalistes les plus engagés dans l’anti-sarkozysme radical était Edwy Plenel avec son site Mediapart. Le même Edwy Plenel, lorsqu’il était à la tête de la rédaction du Monde, fut le tombeur de Mitterrand, celui qui avait eu les attaques les plus saillantes, notamment sur la polémique des écoutes ou l’affaire Bérégovoy. C’est leur culture.. ."

"D’un autre côté, cette posture de la presse de gauche qui consiste à dire « On a voulu ce gouvernement, on l’a mis au pouvoir mais ce n’est pas bon pour nos ventes de le soutenir » me parait critiquable."
"Il est de toute façon évident qu’il y a un problème de panurgie extraordinaire dans la presse…"
  
ET IL Y A DE FAÇON ENCORE PLUS ÉVIDENTE UNE "COURSE EN SACS"  POUR RATTRAPER DES NIVEAUX DE VENTE OU D'AUDIENCE QUI FONDENT...QUI FONDENT...

La Presse-de-Gauche aurait-elle découvert que parfois tel est pris qui croyait prendre ?

La gauche et le journalisme : une "passion" Française


http://www.atlantico.fr/decryptage/moutons-journalistes-francais-et-homogeneite-politique-vus-etranger-392232.html?page=0%2C0

http://www.atlantico.fr/pepites/journalistes-gauche-twitter-sondage-harris-interactive-391195.html

  
Selon un récent sondage, 74% des journalistes français auraient voté pour François Hollande au second tour de l’élection présidentielle. Ce résultat vous surprend-il ?

Hugh Schofield : Je pense que ça confirme avant tout une vision sur la presse en général. Les journalistes de tous les pays européens sont grosso modo, dans leur majorité, de gauche. Ce n'est pas typiquement Français, c'est une sorte d'establishment.
Ce qui est plus frappant en France, c'est qu'il devrait y avoir dans l'esprit journalistique plus de tapage sur l'establishment, plus d'esprit critique en somme. C'est pour ça qu'en Angleterre le monde journalistique est plutôt de gauche, car l'environnement anglais est généralement de droite, avec l'importance des classes…  Tandis qu'en France les conservatismes sont plutôt de gauche, donc si on veut être dans l'opposition et la critique des institutions on devrait être un peu plus à droite. En France il est très conservateur d'être de gauche.
Quand on regarde le monde journalistique "étatique" avec l'Agence France Presse, Radio France…, il existe dans ce secteur des médias publics une mentalité vraiment ancrée à gauche. Il y a une façon de penser presque universelle, une sorte de moule idéologique, bien qu'elle soit plus nuancée dans les journaux et magazines. Mais on remarque vraiment cette "pensée unique" à gauche par la mainmise des syndicats, avec par exemple les histoires d'une fusion ou non de Radio France Internationale (RFI) avec France 24…

Charline Vanhoenecker : Les Belges sont perméables aux médias français, ils s’y intéressent beaucoup. Le cliché principal n’est pas celui du journaliste de gauche même si je sais qu’il a la vie dure en France. En Belgique, c’est la proximité entre la sphère politique et la sphère médiatique qui nous frappe. Ce sont par exemple les couples de journalistes et de politiques. Vous en avez tout de même trois au sein de l’exécutif (François Hollande et Valérie Trierweiler, Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar, Michel Sapin et Valérie de Senneville). En Belgique, ce fait est très marginal. Le travers dans lequel peuvent tomber mes confrères belges est de passer le Rubicon et de devenir  par exemple porte-parole d’un homme politique.
Un autre exemple : ces fameuses émissions « clé sur porte » dans lesquelles Nicolas Sarkozy décidait du réalisateur, des journalistes, de la boite de production, de la date etc. Cela parait inconcevable en Belgique autant sur le service public que le service privé. Elio Di Rupo ne choisit pas son réalisateur ! Sur le choix des journalistes, la règle est que le politique n’a pas son mot à dire. Mais en étant tout à fait honnête, il existe aussi beaucoup de jeux d’influence à ce niveau-là en Belgique.
En réalité, le fait de l’avoir entériné ce cliché avec un sondage me semble dangereux. Je trouve curieux de faire un tel sondage mais surtout d’y répondre quand on est journaliste. Le résultat étant massif pour la gauche, je pense que cela peut porter préjudice à la profession. Les gens peuvent y voir une sorte de connivence et on peut très vite arriver au « tous pourris ».

Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a-t-il aggravé la tendance ?

Hugh Schofield : J'ai lu un article dans L'Express qui disait que ce chiffre était une preuve du fossé actuel entre les journalistes et Nicolas Sarkozy, a contrario d'une éventuelle connivence en 2007. Je ne suis pas d'accord avec ça. Pour moi le journaliste classique français vit dans une sorte de micro-société parisienne, et quoi qu'aurait fait Nicolas Sarkozy, il n'aurait pas réussi à attirer vers lui les journalistes.
Cet anti-sarkozysme est une tendance culturelle, très parisienne, directement visée contre quelqu'un qui n'est pas de leur goût, pour toutes les choses qui lui ont été reprochées. L'alliance entre les politiques un peu plus classiques et les journalistes est un paradigme de la société actuelle. 

Charline Vanhoenecker : Il ne faut pas oublier qu’en 2007 tous les journalistes étaient fascinés par Nicolas Sarkozy. Si l’on avait le même sondage pendant la campagne ou au début du quinquennat Sarkozy, je pense que 70% des sondés auraient été cette fois-ci en sa faveur.
Les journalistes sont embarqués dans le pouvoir au quotidien. Le référent absolu dans ce domaine est vraiment Nicolas Sarkozy. J’ai le sentiment que, quand un homme politique est au top, les journalistes suivent le mouvement car il y a peut-être quelque chose à décrocher à la clé (la possibilité de le suivre dans des voyages officiels, un poste, une sortie de placard, etc.)
Je pense que cette connivence est culturelle. Beaucoup de journalistes et de politiques fréquentent le même milieu parisien, sortent des mêmes écoles. En Belgique, c’est beaucoup plus éclaté, il n’y a pas qu’un seul cercle comme en France. Après la publication, pendant la dernière campagne, de mon article sur ces journalistes qui se voyaient déjà à L’Elysée, pas mal de mes confrères français ont été agacés dans le « Hollande Tour ». C’est la preuve que j’ai appuyé là où ça fait mal…

Propos recueillis par Jean-Benoît Raynaud

mardi 19 juin 2012

Citations d'un ami indigné

" Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire."
Jean Jaurès

" La ténacité ne consiste pas à employer toujours les mêmes moyens, mais à viser toujours au même but."
Mazarin

Cela aurait pu faire de bons sujets pour le bac philo !
Si vous en avez d'autres ?

Restons sérieux !!


Ouverture du grand bal des cocus

Par Jacquou le croquant

http://24heuresactu.com/2012/06/18/17-juin-2012-ouverture-du-grand-bal-des-cocus/


La France de gauche à la fête, cela ne manque pas d’entregent! Tout le monde est invité. Enfin presque, parce que devaient rester à la porte ces manants qui n’ont pas compris que la nouvelle bourgeoisie porte, sans noblesse mais avec arrogance, un blason rouge, rose et vert.
Ils y sont restés, les plus curieux en jetant tout de même un coup d’œil sur la lucarne, les plus sages en se détendant entre amis pour prendre des forces. Il est en effet d’une grande sagesse de ne pas vouloir se faire mal et se contracter d’indignation à écouter mensonges, forfanteries et autres fariboles à la sauce hollandaise. Avaler du tord-boyaux n’étant pas une exigence en politique, mieux vaut concentrer son énergie à rire, à plaisanter de ce qu’on ne peut modifier sur l’instant, avant de se mettre en ordre de bataille pour l’avenir.
Car nous y sommes! Pendant que les uns dansent, les autres se rassemblent et -car il faut bien rire un peu – commencent par se gausser des échos du grand bal des cocus!
En ouverture, l’ex-future présidente, passant des bras du Judas des Pyrénées à ceux du sémillant grand Jack des Vosges, dans une valse lente qui les dirigeait vers la sortie au rythme soudain endiablé de la polka.. Et l’orchestre alors? Où est le chef? Il est bien là, le chef, mais il ne connait pas la musique! Et il agite ses petits bras sous les coups de la mégère qui tient, elle, la baguette, sans même respecter le rythme.
Y a un problème? Pour sûr oui, et même un sacré problème ! Mais les musiciens vont rattraper cela ? Encore faudrait-il qu’ils aient la même partition et maîtrisent le solfège! Avec tous les couacs et les fausses notes qui nous ont écorché les oreilles dès qu’ils sont montés sur le podium de l’Elysée, à l’avenir, il faudra songer à se blinder les oreilles.
Le chef voudrait les diriger pour nous jouer du violon, mais il a oublié que n’est pas Yehudi Menuhin qui veut et en cinq ans, incompétent lui-même, que pense-t-il obtenir de plus que grincements et fausses notes ? Juste de quoi exaspérer un peu plus ces Allemands qui, eux, connaissent la musique ! Et quelques autres en Europe et ailleurs, qui ont, eux aussi, une oreille musicale, apte à différencier un vrai chef d’orchestre d’un épouvantail à moineaux.
Mais revenons au bal des cocus car il y avait foule… -Les petits jeunes qui ont confondu le bal du père François et les tweets de sa poule avec le rap des banlieues ? Dégoûtés d’ennui par l’ambiance ringarde, ils vont vite se lasser de faire des efforts pour apprendre à danser la valse et le tango… -Les intellos, les gauchos « classieux », les bobos et compagnie ? Ils ne tarderont pas à trouver que cela fait « peuple » et finiront peut-être par comprendre que, décidément, il ne suffit pas de se masturber la cervelle avec de grandes idées de « gôche » pour que le monde tourne la valse à l’endroit. Accablés eux-aussi de leur impuissance…mais ce sera la faute de Sarkozy! -Les naïfs, les anciens, les nostalgiques des grandes heures mitterrandiennes…Ils vont s’accrocher, résister, faire tapisserie jusqu’à s’endormir sur leurs sièges, certains qu’ils sont de vivre leur dernier bal, et puis, au petit jour de la « réal-politique », la lucidité leur venant, ils se rendront à l’évidence, tendront le cou en fermant les yeux, résignés, conscients de ce qu’ils seront de nouveau cocus, définitivement cocus trente ans plus tard!
Et nous? Nous qui sommes censés pleurer sur la défaite et digérer nos désillusions? Nous qui étions dans des « combats d’arrière-garde », incapables de comprendre , dès le 6 mai, que « nous étions foutus »? Eh bien nous, nous ne sommes ni abattus, ni démoralisés. En politique, une bataille ne fait qu’en précéder une autre et pendant que vous dansez, nous sommes, nous, dans des rassemblements d’avant-poste. On ne va tout de même pas vous dire où et comment… Enfin si, on peut au moins vous confirmer ce que vous savez déjà : un appel au boycott de tous vos « relais », vos »avocats », vos »hérauts », vos »petits messagers », vos prêcheurs »-appelez-les comme vous voulez!- a été lancé et nous sommes de plus en plus nombreux à adhérer à cette forme de combat.
Pourquoi les dictateurs veulent-ils toujours maîtriser la parole? Parce que la maîtrise de la parole est une arme d’oppression redoutable. Oui, mais une parole dans le vide est-elle toujours une arme ? Non, elle devient un prêche dans le désert, et pendant ce temps la caravane avance, en n’écoutant que le vent de la révolte.

lundi 18 juin 2012

Trierweiler : Le tweet qui valait 7,836 milliards d’euros

Pendant que les Médias ne parlaient que de tweeter, "Ils" nous occultaient un emprunt d’État qui fera tache dans un programme PS dont les mesures phares étaient annoncées, dès le 26 janvier, comme étant pourtant déjà intégralement financées...mais là encore, cela doit être la faute de l'UMP, comme pour la défaite royale de Ségolène !

Par Xavier Chambolle

http://www.contrepoints.org/2012/06/17/87281-trierweiler-le-tweet-qui-valait-7836-milliards-deuros

   

Vidéos :

Pour ceux qui ont la mémoire qui flanche et qui traitent d'extrémistes ceux de nos politiques qui s'adressent aux électeurs du FN :

(si vous n'arrivez pas à visionner les vidéos, cliquez sur les liens directs youtube)
http://youtu.be/SwLSTF_bW4c



Cerise sur le gâteau :
Voici un discours socialiste, saurez-vous trouver son auteur ?

http://youtu.be/mMbki-TbkF4

dimanche 17 juin 2012

La réussite est l'affaire de tous !




Sur l'un ou l'autre lien vous trouverez le texte fondateur de " L'appel du six mai" et les articles qui ont suivi.
Les articles qui sont sur Facebook sont sur le blog depuis deux jours. 

Il vous est demandé de diffuser l'information, par tous les moyens à votre portée, pour tous ceux qui ne sont pas sur Facebook mais voudraient accéder aux articles  et informations qui  y sont donnés  par  "L'Appel".

Après moins d'un mois de diffusion, l'appel au boycott  a de toute évidence rencontré une véritable attente qui se manifeste du monde entier.

Il faut maintenant monter en puissance, diffuser, convaincre, demander à chaque correspondant de faire de même pour que le mouvement s'étende très vite. Le démarrage est exceptionnel et spectaculaire , alors , comme  Nicolas Sarkozy nous y invitait dans les meetings  avec son incroyable énergie et sa force de conviction : on fonce et on accélère !
En quelque sorte nous sommes déjà en campagne pour gagner toutes les élections à venir, car cela ne sera possible que si nous contraignons les journalistes à ne plus se comporter comme des militants acharnés en leur donnant maintenant la réponse et la leçon qu'ils méritent. Avec suffisamment de vigueur pour qu'ils n'aient pas envie d'y revenir!

 Il est certain que la réussite est l'affaire de tous .

Pour ceux qui souhaiteraient entrer dans la liste des "amis" de "L'appel" sur Facebook, au vu des blocages  subis à cause d'un flux de propositions trop important (2 puis 4 puis 7 jours en moins d'un mois: c'est parlant!), il semble que la bonne méthode pour ne pas faire "exploser" le logiciel, visiblement pas prévu pour des mouvements de cette ampleur, est que chacun prenne l'initiative de  demander à " L'appel "d'être admis sur la liste des "amis". Pour le moment, il n'y a pas eu de blocage dans ce sens .

vendredi 15 juin 2012

Lettre ouverte du Pr Debré à Mme Trierweiler :

 

Il dit tout ce qu'il y a à dire...même s'il fait preuve d'une étonnante clémence envers deux ou trois journalistes cités. Le reste est tellement vrai qu'on peut lui pardonner !

http://www.bernarddebre.fr/actualites/lettre_ouverte____val__rie_trierweiler

Qui nous remet en mémoire celle écrite, il y a quelques mois, par Philippe Bouvard à Flanby (pas encore 1er à cette époque) :

http://liesidotorg.wordpress.com/2012/04/18/par-philippe-bouvard-la-stigmatisation-des-riches-en-france/

   

Le boycott : acte politique

Rédigé par Jeanne Paul le 11 juin 2012.

                               
Les premiers mails d’envoi de « L’appel du 6 mai » sont partis après le 17 mai 2012. Vingt jours après, vous êtes si nombreux à nous avoir déjà manifesté votre adhésion que la première chose à faire est avant tout de vous remercier.

Nous savons que la visibilité sur Facebook ne correspond « qu’à la partie émergée de l’iceberg », et cela fait du bien de constater à quel point cette partie émergée grossit tous les jours, à une cadence accélérée. En effet, à en juger par elle, nous pouvons raisonnablement évaluer à plusieurs dizaines de milliers ceux qui nous ont déjà rejoints.
Vous vous manifestez depuis la France entière, des grandes villes jusqu’aux villages, depuis les DOM-TOM comme depuis l’étranger.
Les premiers jours nous nous amusions, presque étonnés, à lister les contacts venus d’ Asie, d’Amérique du Nord ou du Sud, d’Afrique, du Moyen Orient , d’Europe, mais les listes à « éplucher » sont si longues et cela demande tellement de temps que nous avons dû y renoncer.
Aux côtés de très nombreux élus de diverses tendances et de personnages d’état de premier plan, vous êtes les témoins de tous âges et de toutes les couches de la société, même des plus modestes, comme de toutes les religions.
Cette diversité , qui raconte si bien la France telle que nous l’aimons et prétendons la représenter, prouve combien tous les discours de nos adversaires et des journalistes à leur service sont erronés!
De fait cette très grande diversité, comme la réactivité de tous, démontrent que le succès de cet appel non seulement a pris corps sur la prise de conscience d’un vrai et grave problème mais encore a répondu , semble-t-il, à une véritable attente, pour ne pas dire une demande.
En tout cas, ce succès est en passe de devenir un fait politique majeur, le premier acte de résistance concret aux socialo-communistes, à leurs porte-drapeaux et à leurs porte-parole.
Il ne tient qu’à nous de lui donner un impact encore plus fort, voire déterminant…pour lui donner un vrai poids politique.
Nous ne pouvons, quel que soit le résultat des élections législatives, nous résigner à être des veaux qu’on mène à l’abattoir, fut-il « hallal »!
Le refus d’écouter, de lire, de regarder, témoigne d’un rejet si profond qu’ils seront bien obligés d’en tenir compte, surtout si la montée en puissance de notre mouvement finit par intéresser les médias étrangers. On a déjà vu des mouvements de boycott aux USA , en Angleterre – et sans doute ailleurs aussi – qui ont parfaitement réussi.
Cependant, nous n’avons pas connaissance de mouvements de boycott lancés contre des médias pour sanctionner les nuisances de leur soutien aveugle à un parti politique et à un unique candidat , au mépris total de toutes les règles de la déontologie.
Si notre montée en puissance s’accélère et s’accentue comme nous sommes en droit de l’espérer, il est évident que cela ne pourra rester éternellement sous silence et sans conséquences, ni en France, ni à l’étranger. Il faut dire que ce sera d’ailleurs une première qu’un chef d’état nouvellement élu et son gouvernement fraîchement nommé soient rejetés à ce point, jusqu’au travers des médias, par plus de la moitié du corps électoral.
N’oublions pas en effet que les décomptes des voix du premier tour de la présidentielle, seul « sondage » totalement fiable, prouvent que la France est à droite et non à gauche.
Si la permanence des erreurs historiques de certains dirigeants de droite , aveuglés par des haines ou des ambitions personnelles , confirmait leur nuisance lors des législatives , il faudra bien se garder de désespérer et de croire que la France est devenue majoritairement sensible aux charmes vieillissants d’une gauche rafistolée : une fois dégrisé, au petit matin chacun déchante!
Il faudra, tout au contraire, continuer à faire front en confirmant notre entrée en résistance! D’ailleurs, appeler notre invitation au boycott des médias « L’appel du 6 mai » n’est pas innocent. C’est une allusion très claire à  » L’appel du 18 juin » lancé par le général De Gaulle.
La France n’est pas en guerre et n’est pas « occupée » mais, pour nous, la situation est presque aussi grave car elle est en danger en étant livrée à la gouverne de ceux qui méprisent son identité et ses valeurs construites au fil des siècles. Et nous ne parlons même pas de la gouvernance et des projets socialistes!
Nous ne pouvons pas prendre les armes, faire sauter les ponts ou dynamiter les ministères, mais nous pouvons, par un boycott durable et assidu des médias qui relaient les mensonges du pouvoir et font tout pour nous endormir et nous berner , arriver jusqu’à nier nos gouvernants et leur existence.
Refuser de les voir, de les entendre, de les lire, c’est pire qu’un injure, c’est du mépris! Et le faire savoir dans le monde entier, c’est une humiliation.
Avec ses petits bras et ses sbires aux casseroles, Monsieur Hollande et la toute puissante Madame de Maintenan(t) veulent accommoder la France, l’Europe et le monde entier à la sauce hollandaise. Et bien nous, même si le Général de Gaulle avait dit « Les français sont des veaux!  » , nous sommes du camp de ceux qui préfèrent laisser les veaux auto-désignés aller à l’abattoir et tenir,nous, les couteaux et les fourchettes.
Non pour le ragoût , car le veau à la sauce hollandaise n’est pas de notre goût, mais pour nous défendre et pour piquer ! Et faire avancer !
Et nous encore, avec notre simple refus du mensonge doublé d’une exigence d’honnêteté, nous lui jetons un gant à ce Monsieur Hollande si plein de bravoure dans les mots, si peu dans les actes…et ce gant, parions qu’il n’aura même pas le courage de le relever!

http://24heuresactu.com/2012/06/11/le-boycott-acte-politique/
Cet homme est-il dangereux ?

Pour quelqu'un que les médias nous présentaient comme haïssable et détesté de tous ses homologues, c'est flagrant !

Nous préférons cette spontanéité

Photo : Pour quelqu'un que les médias nous présentaient comme haïssable et détesté de tous, c'est flagrant !


A cette normalité là !
                                              

jeudi 14 juin 2012

La liste infâme du Parti Socialiste

par LAppel Dusixmai, jeudi 7 juin 2012, 19:00 ·

Rédigé par Zheng He le 06 juin 2012.

La maigre liste (et heureusement incomplète) qui suit, comparée à la foule de journalistes, présentateurs, éditorialistes qui nous ont aspergés et saoulés de leur haine pendant des années, avec parfois le sourire plein de fiel et de délectation d’hypocrites à la déontologie annoncée et affirmée sans vergogne mais jamais respectée. Cette maigre liste, donc, suffit à elle seule et de par son existence, à justifier pleinement le boycott de l’immense majorité des journalistes et médias jusqu’à ce qu’ils retrouvent l’honnêteté que nous sommes en droit d’attendre et même d’exiger.
Le but qu’ils poursuivaient a été atteint grâce à leur action méthodique d’attaque dans la durée, sur tout et n’importe quoi , avec un véritable acharnement, en meute, en écho et en boucle.
Mais, car il y a un « mais », ils ont oublié , ces grands acteurs des médias, dans leur attente aveuglante d’un rétablissement de leur privilèges fiscaux , que la démagogie est, pour certains, une habitude et la trahison un mode de fonctionnement, presque un carburant , qui font que les trous de mémoire deviennent alors des puits sans fond. Et puis, rien n’est si lourd que le poids de la reconnaissance!
Ils pourront évidemment se consoler de n’être pas les seuls « cocus « . Mais qu’ils comptent au moins sur nous : nous veillerons à ce que leurs petites et grosses récompenses , s’il en reste et même si elles devaient rester à l’état de promesses, aient un goût amer et toute la publicité nécessaire!
Les autres « cocus » auront assez affaire avec leurs désillusions; mais eux, ces braves gens des médias qui continuent de se délecter et se gargariser de leur immense pouvoir de manipulation et « d’intox », il faudra qu’ils digèrent le fait que nous ayons une botte secrète pour les remettre dans le droit chemin même si , avec une patience presque coupable, nous avons vraiment trop tardé à dégainer.
La réussite d’un vrai et durable boycott de leurs grandes (enfin, pas toujours, car il y a aussi les gagne-petit, les minables et les petits esprits ) démonstrations pétries de haine et de distorsions de la réalité fera du bien à tout le monde: -à eux , en leur permettant de prendre conscience que nul ne peut insulter, blesser, humilier, mentir, déformer, dissimuler…. sans faire naître un jour la révolte. C’est ce qu’on appelle le principe de réalité. - à nous , car la révolte n’est pas un attribut de gauche. Elle est tout simplement inscrite dans le fonctionnement de l’être humain qui se veut digne et exige d’ être respecté pour ce qu’il est, ce qu’il pense, ce qu’il défend et ne peut que s’engager dans l’action quand ce droit élémentaire est bafoué comme il l’a été pour nous, électeurs de droite, pendant des années et toute une campagne électorale .Et quand elle se déclenche, cela soulage d’un véritable poids.
Alors, ce droit de réponse qui a été systématiquement refusé à nos représentants , ce temps de réponse brièvement attribué en toute fin de parcours à 1 contre 9…bref, ce que plus de la moitié de la France a subi à des degrés divers en n’étant pas socialiste ou partenaire , c’est à nous de les prendre, sans violence, mais avec une énergie et une détermination sans faille.
Notre temps de réponse, c’est maintenant. Et c’est pour longtemps. Notre droit de réponse, Mesdames et Messieurs les « journalistes-valets du pouvoir que vous avez fait élire » , c’est de jeter l’éponge et de refuser de continuer à nous pourrir la vie en vous écoutant, en vous lisant, en vous regardant et ,en plus, en vous faisant « gagner des sous »… beaucoup… beaucoup trop!
Nous n’allons tout de même pas devenir complètement masochistes en nous infligeant plus longtemps, jusqu’à être encore plus écœurés, stressés , voire malades d’indignation au bout du compte, le spectacle, l’audition ou la lecture de vos gargarismes d’auto-satisfaction, ou les aventures de Flanby et de son équipe d’ apprentis qui réussissent tout, émerveillent le monde entier par leur (in)compétence, leur arrogance, leur manque de savoir-vivre (n’est-ce pas Monsieur Hollande?) et leur absence totale de respect de la notion même d’engagement.
Nous avons eu assez mal! Parfois jusqu’à en avoir la nausée ! Alors, stop! Nous arrêtons! Nous vous laissons entre vous et quand ceux qui vous financent s’étonneront de la baisse de l’audimat, de votre visibilité sur le net, de l’absence de lecteurs…vous irez pleurer dans le giron de Madame de Maintenant et peut-être qu’elle vous arrangera cela. Il n’y a plus qu’à croire!
Nous, avec les rares interventions et interviews accordées à nos élus, les rares journaux de droite et de l’économie ou leurs sites, les rares émissions de radio ou de télévision animées par des journalistes intellectuellement honnêtes ( et de mon point de vue il y en a aussi une poignée à gauche dont il peut être intéressant d’écouter les argumentaires ) et les blogs, les nôtres , mais aussi et surtout ceux dont les auteurs font un vrai travail de journalistes ou d’éditorialistes , nous arriverons néanmoins à nous tenir très bien informés, tout en gagnant du temps pour voir nos amis , lire, écouter de la musique, faire du sport, randonner ou s’adonner à toute autre activité de notre choix, dans la détente et le plaisir.
Nous, avec la même détermination que celle que nous allons mettre à vous laisser entre vous, nous allons nous retrouver et nous organiser cette fois , en tenant compte de ce que nous venons d’apprendre grâce à vous! Et comme nous ne sommes pas ingrats, nous allons vous faire découvrir que le pouvoir de l’économie peut devenir un contre- pouvoir, capable de se retourner contre vous.
Vous avez besoin de nous pour vivre Mesdames et Messieurs les journalistes , et j’ajouterai même pour faire bonne mesure, Mesdames et Messieurs les humoristes ou prétendus tels, et sans nous, lecteurs, auditeurs, spectateurs , vous n’êtes que des « diseurs de rien »! En clair,vous devenez inutiles dans un premier temps, puis invisibles et par voie de conséquence indésirables!
Et vous voudriez qu’on continue à vous subir? Non, d’une certaine manière, nous vous tirons notre révérence, et, comme nous, nous sommes très courtois, nous vous souhaitons bon vent dans le sillage du « capitaine de pédalo et de sa flottille d’arche de Noé »!…Jusqu’au naufrage!
Sur son blog, le journaliste Éric Brunet a dénoncé cette liste de la honte. Voici ce qu’il en dit :
« Des journalistes de droite « listés » par le PS (extrait du blog d’Éric Brunet)
Depuis quand les éditorialistes de droite sont-ils des politiques comme les autres ? Rappelons que 6% seulement des journalistes ont une sensibilité politique à droite, selon un sondage SCP publié par Marianne en avril 2001 (seule source existante). Aujourd’hui on estime que 80% des journalistes votent à gauche. Le journaliste de droite est donc une espèce menacée. Pas de quoi émouvoir la rue de Solférino où un élu PS vient de les cataloguer dans une liste. Jérôme Impellizzieri, un conseiller général francilien, a rendu publique une liste de 10 journalistes et polémistes de droite, coupables selon lui, d’être proches de Nicolas Sarkozy. Objectif : demander au CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), de comptabiliser le temps de parole de ces journalistes dans le quota de l’UMP. Comme si la droite était hégémonique dans les médias… Voici les pointés du doigt : – Jean-Pierre Elkabbach (Europe 1) – Etienne Mougeotte (LCI, RTL) – Eric Revel (LCI, RTL) – Eric Brunet (RMC, BFM TV) – Catherine Nay (Europe 1) – Yvan Rioufol (RTL, iTélé) – Yves Thréard (iTélé) – Guillaume Roquette (LCI, France Inter, France 2) – Robert Ménard (Sud Radio, iTélé) – Jean-Pierre Pernaut (TF1). Il est évident que cette black liste envoyée au CSA, a pour but de faire taire les journalistes concernés. Si le CSA accédait à la requête du Parti Socialiste, les rédactions qui emploient ces éditorialistes seraient dans l’obligation de les mettre au vert pendant toute la durée de la campagne. »

Où l'on comprend, dès 2009 et grâce à Yvan Rioufol, à quelle sauce nous allons être intoxiqués...

L'anti-sarkozisme, obsession de la gauche et de ses médias 

La gauche en panne d'idées s'accroche à une unique obsession: l'anti-sarkozisme. Martine Aubry a donné le ton, ce week-end, en commentant la mutation du préfet de la Manche: "Quand le président de la République se croit propriétaire de la France, il défigure la République". Une large partie de la presse, qui s'est retrouvée vendredi soir au théâtre du Châtelet, à Paris, pour défendre "le pluralisme des médias" et "la liberté de l'information", est  prête à donner le coup de main. Ce soir-là, les représentants de Charlie Hebdo, des Inrockuptibles,  de Marianne, Mediapart, Le Nouvel Observateur, Rue 89, Libération et Reporters sans Frontières ont donné l'affligeant spectacle (animé par Guy Bedos et Frédéric Bonnaud) de journalistes exclusivement mobilisés contre le président de la République, faisant preuve en l'occurrence de leur peu de souci pour le pluralisme qu'ils prétendent défendre. Arrivé à 20h, j'ai n'ai pu tenir que jusqu'à 22h10.
Le "risque de régression démocratique", thème abordé ce soir-là, devrait être prochainement décliné par la gauche et ses porte-voix. Leur argument principal tient au fait que le président de France Télévision sera nommé par le chef de l'Etat (après avis du CSA et du parlement). Ce point peut évidemment être discuté, bien qu'il ne soit pas illégitime qu'un président élu par les Français puisse prendre ce genre de décision. Mais s'il y a un vrai risque de régression démocratique, il est dans les rangs de ces médias qui  abritent ou soutiennent une extrême gauche qui affiche son mépris pour la démocratie, en appelle à la rue et fait ouvertement alliance avec l'idéologie totalitaire des islamistes. A quand le "sursaut citoyen", espéré ce vendredi soir, qui dira à ces donneurs de leçons de liberté et de pluralisme qu'ils ne sont pas crédibles et qu'ils jouent avec le feu?

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2009/02/lanti-sarkozisme-obsession-de.html


Idem avec Renaud Revel...

Sarkozy et l’appel des six: la chronique hebdo de Philippe Gavi.

LE 2 FÉVRIER 2009
RENAUD REVEL
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Vendredi 30 janvier, au théâtre du Chatelet,  « grande réunion publique » « Pour la liberté de l’information et le pluralisme des médias ». Elle s’est tenue dans le cadre de « l’appel des appels » lancé par « Nous, professionnels des soins, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture », un agrégat anti-Sarkozy dont je relève, parmi la multitude des collectifs signataires, trois manifestes (de la désobéissance, des innombrables, des menteuses), trois « non à » (à la destruction de la psychiatrie publique et du secteur, à la perpétuité sur ordonnance, au contrôle génétique de l’immigration), et six « Sauvons » (l’hôpital public, l’université, la clinique, la culture, la recherche, la statistique publique). Vendredi, c’était donc l’appel des six, de Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Marianne, Mediapart, le Nouvel Observateur, Rue 89 (Libération s’y est joint). Extrait :« Une République où le pouvoir exécutif impose sa loi au pouvoir législatif et ses désirs au contre-pouvoir médiatique n’est pas une démocratie digne de ce nom » Les signataires appellent « à un vaste sursaut citoyen contre ce recul des libertés qui affaiblit notre démocratie et discrédite notre pays »

Moi qui croyais qu’à la base de notre régime présidentiel, le chef de l’Etat, dûment élu, dirige en s’appuyant sur une majorité parlementaire, dûment élue, que pouvoirs exécutif et législatif allaient de pair ! Soyons honnête : Sarkozy n’agit pas autrement que ses prédécesseurs. Et l’opposition, c’est de tradition, dénonce la dérive monarchique du Président.

Sur les atteintes aux médias, les orateurs ont brandi le spectre d’une presse en crise (mais Sarkozy n’y est pour rien). Ils ont aussi réaffirmé le principe que les industriels de la presse ne doivent pas être dépendants de l’Etat (mais la situation n’est pas nouvelle). Bien sûr, on a stigmatisé les amitiés de Nicolas avec Martin, Arnaud, Vincent, Bernard. Enfin, sur le concret, sur des interventions avérées, on en est resté à l’ « affaire Genestar », à quelques brèves sucrées, et à des procès d’intention.

Résumé du spectacle par un jeune documentaliste : « J’avais le sentiment qu’ils en avaient tous lourd sur le cœur de ne plus plaire à leurs lecteurs, d’être seuls, et que, tétanisés par le syndrome de la Bérézina, ils cherchaient un responsable ».
Suis-je naïf, ou mal informé, mais penser qu’un Nicolas Sarkozy pourrait manipuler l’information, c’est croire que les Français sont cons. Le vrai contre-pouvoir, dans une démocratie « digne de ce nom », ce ne sont pas les médias, ce sont les Français, les électeurs. Ils sont informés de tout, et tout finit par se savoir. Il y a même des journaux qui tirent à vue sur Sarkozy, et dont les journalistes sont sortis libres du Chatelet libres.

Et pour des médias censés être tenus, l’histoire du préfet viré par Sarkozy a fait le tour de tous les journaux. Certes, le caporalisme de Sarkozy pose un vrai problème (et notamment pourquoi vouloir lui-même nommer le PDG de la télévision publique, mais de là à crier que le loup est dans notre démocratie, non. Il y a tant d’autres raisons de s’opposer à Nicolas Sarkozy ( sur sa vision économique et sociale (son absence de vision), sur sa tendance à criminaliser les faibles, sur l’obsession du risque zéro.

 http://blogs.lexpress.fr/media/2009/02/02/sarkozy_et_lappel_des_six_la_c/


Tout est relatif et n'est pas si légitime qui veut !

Eric Brunet : "Pourquoi Nicolas Sarkozy a gagné la présidentielle"

http://www.atlantico.fr/decryptage/eric-brunet-pourquoi-nicolas-sarkozy-gagne-presidentielle-383733.html?page=0,1

Publié le 8 juin 2012
 
Le polémiste Eric Brunet avait défrayé la chronique avec son livre "Pourquoi Sarkozy va gagner" pendant la campagne présidentielle. Un mois après la défaite de la droite, le journaliste persiste et signe. Pour lui, le réel vainqueur de l'élection est bien l'ex président de la République.

Depuis la victoire de François Hollande, les éditorialistes que je croise sur les plateaux de télévision jubilent. Ils raillent le titre de mon essai, sorti le 3 janvier 2012, « Pourquoi Sarko va gagner ». Il faut les voir, goguenards, m’envoyer des bourrades dans le dos : « Alors Brunet, tu vas rembourser tes dizaines de milliers de lecteurs ? ». Et je ne parle pas des clins d’œil apitoyés, sur le thème : « tu t’es couvert de ridicule mon pauvre Eric ».
Ai-je vraiment été ridicule? Ma prophétie a-t-elle été à ce point infirmée par le résultat de l’élection ? Sarkozy a-t-il vraiment perdu la présidentielle ? Pas si sûr. S’il est honnête, l’observateur avisé admettra que, sur bien des points, Nicolas Sarkozy a battu François Hollande. Petite revue de détail…
1. Environ 400 sondages ont été réalisés autour de la présidentielle de 2012.
Fait unique dans l’histoire de la Vème République : aucun de ces 400 sondages, y compris les plus optimistes, n’a envisagé le score de 48,4% réalisé par Nicolas Sarkozy. Et fort logiquement, aucun sondage n’avait imaginé un score aussi bas pour François Hollande.
2. Le vote blanc ayant été considérable, François Hollande est l’un des présidents les plus mal élus de la Vème république. Il entre à Élysée avec seulement 48,6 % des suffrages exprimés (c’est un fait: 51,4% des électeurs qui se sont déplacés le 6 Mai 2012 n’ont pas voté pour l’actuel Président de la République ).
Le socialiste Michel Sapin, aujourd’hui ministre du Travail et de l’Emploi a même commenté en off : « On est passé juste… S’il n’y avait pas eu la consigne déguisée de François Bayrou et la mauvaise performance de Sarkozy au duel télévisé de l’entre-deux tours, la gauche pouvait perdre… »
3. La principale caractéristique de cette élection est le vote sanction : seulement 47,5% des électeurs de Hollande avouent avoir voté POUR leur candidat. Les autres confessent avoir été guidés par l’antisarkozysme. Si l’on observe les électeurs ayant exprimé une volonté positive, il apparait que Nicolas Sarkozy remporte l’élection avec 52,5 % des suffrages : ses électeurs l’ont vraiment choisi.
4. Le score de Nicolas Sarkozy, réalisé malgré un « Sarko bashing » d’une rare violence, est une véritable performance. Durant des semaines, les allusions au 3è Reich ou à la corruption ont été légion. Sarkozy a été comparé à Adolf Hitler par une affiche du Mouvement des jeunes socialistes, au Maréchal Pétain par l’Humanité, à l’escroc Bernard Madoff par Martine Aubry, à Pierre Laval par Jean-Luc Mélenchon… Le généticien Axel Kahn, candidat PS aux légilatives et Jean-Marie Le Pen ont comparé les meetings de Sarkozy à ceux d’Hitler à Nuremberg…
5. Les Français ont finalement pris conscience que la presse avait travesti le véritable bilan de Sarkozy  (1 319 engagements pendant cinq ans, dont 931 ont été accomplis. Soit plus  de 70% de promesses tenues malgré la crise)… Un récent sondage met en évidence le manque de neutralité des médias pendant la campagne présidentielle. Réalisée le 17 mai dernier par TNS Sofres / Marcie Media, cette consultation indique que la majorité des Français a le sentiment que Nicolas Sarkozy a été victime de l’orientation politique des médias. Son score aurait sans doute été différent sans cet unanimisme médiatique.
 6. Enfin sur le plan arithmétique, Nicolas Sarkozy est l’homme qui a réussi à rassembler les droites. Désormais le sarkozysme sera bien cette synthèse qui agrège électeurs gaullistes, électeurs de la droite nationale, libéraux, souverainistes, démocrates-chrétiens, centristes… Notons d’ailleurs que, malgré l’appel à voter socialiste de François Bayrou, l’électorat centriste a majoritairement voté Sarkozy, confirmant au passage que le président sortant était aussi le candidat du centre et des héritiers de la famille UDF.
Après les premières semaines de Présidence socialiste, on note que Nicolas Sarkozy est un absent très présent. La presse, moutonnière comme à son habitude,  abjure déjà son parti pris éditorial sarkophobe. Il y a fort à parier que dans les prochains mois, les News magazines entreprendront de canoniser l’ancien Président ! Peut-être publierai-je alors : Pourquoi Sarko va gagner… en 2017.

Plainte : Audrey Pulvar veut-elle la peau de 24heuresactu ?

Rédigé par 24heuresactu.com le 07 juin 2012.

audrey-pulvar C’est l’histoire du pot de fer qui veut écraser le pot en terre ! Une vedette de télévision, passionaria de l’élite médiatique parisienne et compagne de l’un des plus puissants ministres du gouvernement socialiste, attaque en justice le site participatif de droite 24heuresactu pour diffamation. En cause : un article de l’un de nos contributeurs évoquant la présence d’Audrey Pulvar au QG du PS lors de la soirée électorale.
NB : nous reviendrons ultérieurement (et longuement) dans un prochain article sur les curieuses coïncidences et l’empressement manifeste avec lequel a été traité par le Parquet de Paris la plainte déposée à notre encontre par la compagne du ministre Montebourg. L’État PS dispose peut-être de tous les pouvoirs, mais nous ne plierons pas face à l’intimidation et continuerons à dénoncer les abus de pouvoir scandaleux de la « République exemplaire » du PS
L’article en question (que nous avons retiré du site dès que nous avons eu connaissance de la plainte qui nous vise), revenait sur les relations troubles que la journaliste entretient avec le parti socialiste (n’a-t-elle pas trinqué au champagne, une rose à la main, lors de la soirée des primaires socialistes ?). Dans l’article judiciarisé, l’un de nos contributeurs faisait mention (apparemment à tort) de la présence d’Audrey Pulvar au QG du parti socialiste lors de la soirée électorale du second tour de la présidentielle.
L’information avait été rapidement relayée (photos à l’appui) par plusieurs sites Internet, avant que nous ne la publiions, persuadés de la véracité de l’information. Audrey Pulvar a apparemment démenti (plusieurs jours après) s’être rendue ce soir-là au QG du PS… et a affirmé avoir simplement passé la soirée chez des amis résidant également rue de Solférino, mais à quelques encablures du siège du PS. Pas au siège du PS donc, mais rue de Solférino où elle a posé avec une mine réjouie… Confusion des genres quand tu nous tiens…
Nous ne pouvons que nous excuser auprès d’Audrey Pulvar pour avoir relayé, à la suite d’autres sites, une telle imprécision sur l’agenda post-victoire électorale de la compagne du ministre du Redressement Productif, mais nous n’en constatons pas moins que la violence des moyens utilisés par l’animatrice de télévision à notre égard démontre que son principal objectif n’est pas de rectifier un fait erroné, mais de nous écraser et de faire taire un site indépendant qui ne respecte pas sa chère doxa de gauche.
Si nous exprimons le plus souvent des opinions tranchées et radicales, si nos articles sont la plupart du temps empreints d’un parti-pris polémique (et ironique) assumé et revendiqué, nous n’en sommes pas pour autant des calomniateurs et nous sommes aujourd’hui visés pour la première fois de notre histoire par une enquête de police. Le simple fait qu’Audrey Pulvar ait choisi de porter plainte contre nous plutôt que de tenter de faire retirer l’article incriminé laisse à penser qu’elle veut en réalité notre peau.
Par le passé, nous avons déjà été contacté par un avocat, demandant le retrait d’un article publié sur notre site. Nous avons immédiatement supprimé l’article en question sans même nous pencher sur le fond des accusations… pour la simple et bonne raison que notre site ne dispose pas des ressources financières nécessaires pour faire face aux frais de justice qu’imposent un procès.
Et si c’était justement là que voulait en venir Audrey Pulvar ? Sans mise en demeure, elle a choisi de se lancer dans une procédure express pour mettre à terre un journal d’opposition. L’alternance (et la nomination de son compagnon au gouvernement) aidant peut-être, Audrey Pulvar a vu sa plainte être traitée avec un zèle et une rapidité que la justice chinoise (et Ségolène Royal) nous envieraient ! Une procédure lancée au lendemain de la nomination du gouvernement et bouclée en quinze jours… mais nous en reparlerons !
L’équipe de 24heuresactu n’est pas une rédaction de journalistes. Nous ne cherchons pas à nous substituer à eux : nos contributeurs se contentent de commenter l’actualité en relevant des informations négligées par la presse officielle ou que nous passons simplement au crible de notre regard critique. Difficile de nous accuser, comme l’a fait Audrey Pulvar, d’être des diffamateurs, dans la mesure où nos articles se basent toujours sur des informations publiées ailleurs, le plus souvent sur de grands médias.
Nous rappellerons donc à Audrey Pulvar et aux torquemadas d’operette qui dirigent aujourd’hui la France, que 24heuresactu est un site participatif amateur et bénévole qui s’est donné pour mission de faire entendre sur le Web une musique différente de celle des éditocrates et de l’élite médiatique parisienne qui truste l’ensemble des médias officiels. Notre site est bâti avec des bouts de ficelle, mais il rassemble l’énergie et les convictions de centaines de contributeurs et de centaines de milliers de lecteurs.
Oui Madame Pulvar, vous êtes aujourd’hui toute puissante et bénéficiez tranquillement des palais et des ors de la République. Oui, nous sommes en apparence petits et fragiles face à ces leviers politiques et médiatiques que vous maîtrisez à la perfection. Mais vous ne nous abattrez pas par l’intimidation et les pressions judiciaires. Nous sommes petits, mais nous sommes nombreux. Nous sommes petits, mais nous savons au nom de quoi nous nous battons. Nous sommes petits, mais nous sommes insoumis.
Le combat ne fait que commencer. Nous sommes prêts à entrer en résistance contre votre toute-puissance arrogante.
La gauche et la Presse ou la reconnaissance du ventre !

http://www.scribd.com/doc/95048707/hollande